Un aller pour le bonheur
Le jour tant attendu est arrivé … « la rencontre avec Kewan »
Nous partons demain dès l’aube, à l’heure où …blanchit la campagne (ça ne vous rappelle rien ?)…et j’espère pouvoir ajouter « je sais que tu m’attends ! »….
Mais, avant de l’entendre dire ou de le deviner … laissons-le me connaître, nous connaître …!
Je ne manquerai pas de vous dire ce qu’il a pensé de nous à la lueur de ses expressions…!
Je vous laisse en attendant fouiller dans mon grenier (136 articles) …Il n’y a pas de clef, il suffit juste de pousser la porte …
du rêve et du bonheur !
Vous trouverez peut-être un objet, une phrase insolite
en soulevant un cri d’oiseau, de vieux cahiers ou une poupée de chiffon …
Je pars en n’ayant pas tout à fait fini mon devoir …je n’ai en effet pas eu le temps de répondre à vos derniers commentaires, Pardonnez-moi ! Il n’est pas toujours facile d’allier certains impératifs de vie ou de travail à ce qui nous tient pourtant à coeur !
Sur le « petit nuage amoureux », je vous avais promis des photos (vous vous souvenez ?)…les voici
Sérénité
Ces photos ont été réalisées sur le portable du papa qui nous les a ensuite envoyées.
Je vous laisse imaginer ce que pourra être demain …
Moi, je sens déjà sa petite peau plus douce que la plus douce des mangues, j’entends de jolies vagues, l’oreille blottie contre son sommeil …
Oh ! mon petit Kewan …comme tu sembles porter à merveille ce prénom créole aux senteurs de vanille …
Si vous souhaitez un peu mieux connaître les parents de ce petit bonhomme, je vous indique quelques cachettes dans mon grenier …Il faut aller à la rubrique « Rencontres » sur le billet » Il était une fois …un archipel du coeur » !
Faites de joyeuses découvertes et
à bientôt ….
je vous AIME !
Rencontre avec la prière
je ne ferai déferler ni cascade d’images ni pluie de mots !
silence, comme je le fis l’année dernière pour son baptême et sa première communion…
de l’intimité !
bohême ») n’ont pas hésité à parcourir près de 2000 km (aller-retour) pour venir partager une longue journée.
afin de pouvoir venir prier aux côtés de Lola et qu’un étrange contexte de politique sociale a âprement pris au dépourvu au tout dernier moment !
qui ont participé à leur façon ce jour-là au sein même de l’Eglise de Miramont Sensacq, petit village des Landes où ils ont l’habitude de se rendre chaque année en tant qu’hospitaliers de
Compostelle.
pensée à travers le sillage lumineux de leurs prières et de leurs mots ardents, et j’oublie moins encore notre fifille « Gwen » qui n’a pas réussi à se libérer pour venir (tristesse
!)…Dommage aussi pour vous qui attendiez avec fièvre (et ne dites pas « non » !) les fameuses saveurs exotiques promises…vous vous souvenez ? (le billet « courir pour amuser son
coeur » à la rubrique « Petits bonheurs« ).





Coco le corbeau…suite et 2ème partie
les airs d’une grâce à la fois touchante et malhabile …
c’était le lundi 18 mai !
nos mains …
de détacher notre « pitre à quatre pattes », j’entendis de ma cuisine où je me trouvais alors …de grands cris perçants ! Ils provenaient simultanément des lèvres de Lola et de notre pauvre
corbeau, venu regagner sa cage posée près du hangar, emprisonné dans la gueule de notre pitre aux furieux instincts de chasse (!) qui, flairant notre oiseau dans les parages, n’avait pas mis
longtemps à s’y ruer dessus !
attraper notre chienne par le collier tout en l’arrachant de sa proie, je réattachai cette horrible carnassière à son piquet pendant que Lola récupérait tant bien que mal notre oiseau apeuré
!
administrer le moindre mal , et
charmants et bien mieux adapté que « Maître ») n’étant pas encore de retour, nous avons préféré le maintenir dans notre cuisine où notre délicieux désordre ne sembla pas l’effaroucher (pour les
« mauvaises langues » que j’entends déjà se délier…j’ai des circonstances ! Nous avons en effet démarré les travaux d’isolation et sommes entrain de poser un nouveau plafond…!)….et
puis….
jolis yeux bleus de Lola face à son adorable inconnu dont on ne peut prévoir toutes les réactions !
Ceci !
Une patte bien amochée (celle de gauche) probablement dûe à son vol encore mal assuré !
faits et gestes du « papa d’adoption » (de retour) parti chercher sa cage…!
tête à chaque gorgée d’eau aspirée …
» Dis, doux « papa d’adoption », maintenant que les filles m’ont bien rassasié, peux-tu me faire
un…
Et, en prévision d’une éducation en « semi liberté »,
Patrick a conçu ceci …
De cette façon, la porte restant bien sûr en permanence ouverte, il pourra regagner dès
qu’il le souhaite la cage qu’il reconnait déjà…Lola aurait pu la décorer agréablement, mais nous préférons la
conserver tel quel afin de faciliter les repérages de l’oiseau !
Et, pendant que se chuchotent des confidences …
je refais le lit de notre bébé, avec l’herbe séchée de la précédente tonte…un vrai nid de roi
!
!
dernier regard dans celui de son papa d’adoption … !
Attendrissant , non ?
Et, dans les lueurs du soir à venir…un berceau qui resplendit !

libérer la vue, et d’y aménager un perchoir intérieur !
Et nous n’oublions pas …ces 2 regards lointains qui semblent se refléter l’un l’autre dans un
même univers …!
Aux toutes dernières nouvelles, celles de ce matin …notre « Coco » se serait envolé au cours de son
repas . Très certainement un avide besoin des caresses du vent et des exquis massages du feuillage …on le comprend !
droite sur la photo) qu’il n’a pas encore déserté depuis ce matin !
!!!
encore effacé tous les barreaux de ta cage, comme nous l’aurait sûrement conseillé Prévert mais…à l’image de notre coeur, sa porte restera à jamais grande ouverte !
…
billet ou au sein d’une 3ème partie (selon l’ampleur des textes et des photos).
vous souhaite de vivre avec lui…
la plus magique des envolées !

vous donner des nouvelles de notre adorable protégé !
oiseaux, que ses croassements fous peuplent désormais « le bouil » jusqu’à là retentissant uniquement des chants des tourterelles , de l’écho du coucou ou des clameurs des autres petits
oiseaux…
matin !
dans les parages : il voyage toujours accompagné de son acolyte (mère, fratrie ou amie ?), le même sûrement qui l’invita à s’envoler la 1ère fois où il quitta notre nid. Les peupliers qui
constituent notre ligne d’horizon sont leur endroit favorit, et nous n’avons aucune difficulté à repérer notre « Coco » se posant sur une de leurs branches, vu son handicap qui le maintient
maladroit.
concevrions bien difficilement de vivre notre environnement sans lui …
Coco le corbeau
gui, je n’eus pas d’autre envie en ce dimanche après-midi que de me réjouir des ébats de Cannelle … Et c’est donc bien la toute 1ère fois que je laissai mon numérique au placard,
alors que notre chère peupleraie n’était qu’un tapis de boutons d’or allant jusqu’à l’écluse…jamais vu pareille splendeur : on se serait cru dans un film de sciences fiction ! Bien sûr
que j’ai râlé, j’ai même franchement « grommelé » en mon for intérieur !
attendait !
herbes, Patrick remarqua à quelques pas devant nous … un corbeau ne parvenant pas à voler ! Il alla à sa rencontre d’une allure aussi ouatée que rapide et ne
mit pas longtemps à le blottir entre ses mains…et un peu comme ce petit oiseau qui était venu se poser sur le rebord intérieur de notre fenêtre (vous vous en souvenez ?), à aucun moment notre
jeune corbeau ne manifesta le moindre signe d’épouvante ni battement de coeur intempestif !
qui constituèrent ses plus fidèles compagnons de jeux avec un épervier et une pie.
…Alors « Coco »
lui aménager un lit le plus agréable possible !
se construise…
en guise de paille, une bonne couverture !
Qu’en penses-tu, bel oiseau au regard de braise ? Un peu contrarié au départ…il nous fit
entendre un joli piaillement !
Et, finalement, voici une becquée …pas trop mal réussie !
2 admirateurs ou 2 gourmets ?
câlin ? Je pencherai indiscutablement pour
le maître !
un chat alléché !
amoureusement administré par son maître et que, confortablement attablés l’un l’autre, ils s’entretenaient joyeusement …un croassement survint des peupliers (ceux qui nous enchantent chaque
jour, face à notre terrasse) …
alors….comment pourrait-on dire ? ses premiers pas ?
l’employer ici !
et , tout en soulevant les pattes, déployant les ailes et …la queue …
il s’envola !
dire au revoir …
magnifique valse durant une bonne partie de la matinée. Puis, ils restèrent dans le bois…
temps de notre souper, se promenant autour des peupliers !
Coco, ce lundi matin où il décida de prendre hardiement son envol…
!
lui fallait nécessairement déployer la queue pour y parvenir. Patrick observa, en effet, que l’oiseau déployait ses ailes mais non la queue ; détail qui l’empêchait sûrement de voler
correctement.
travail, par Patrick. Bien sûr, cette fin me fascina autant qu’elle me chagrina profondément et « égoïstement », m’étant infiniment attachée à la
présence, néammoins si courte, de cet oiseau. Infiniment n’est même pas le terme approprié, je devrais plutôt dire … »mystèrieusement » !
magiquement imprégné !
partager dimanche. Des problèmes techniques sur le blog au niveau du téléchargement des photos m’ont empêchée de le faire, et peut-être ….
heureusement !
et, comme je le fis moi-même …
humaine ?
elle seule suffit
à me combler de bonheur !
prochain …battement d’aile !
Réveil enchanteur
Comment peut-on oublier ce long bec magiquement effilé et ce joli minois de canaille !
Sur le chemin de la Kora
des plus surnaturelles » !
« harpe-luth « d’Afrique de l’Ouest et, aussitôt …
…
légèreté divine, à fleur de rêve …
(à gauche)
Quelques jours avant Noël (le 23 décembre 2006), le Révérend Père Philippe CHAMPETIER de RIBES, fondateur et premier Abbé de l’Abbaye bénédictine de KEUR MOUSSA
(Sénégal) est retourné à la maison du Père après 45 ans de présence en Afrique. Ce dernier entra à l’Abbaye de Solesmes en 1943, un des lieux les plus importants du chant grégorien dans
la Sarthe, et fut ordonné prêtre en 1950. Rapidement appelé à exercer de lourdes responsabilités, il fut nommé Prieur à 33 ans.
En 1961, à la demande de l’évêque de Dakar, la Congrégation de Solesmes décida de fonder un monastère à proximité du village de KEUR MOUSSA situé à 50 Km de
Dakar. Philippe fut envoyé sur place à la tête d’une équipe de 9 moines : ils débarquèrent en plein pays musulman, sur une savane quasi désertique de 20 hectares, quelques arbres et des
buissons sur un terrain qu’il fallut aménager : route et ligne électrique à construire, puits à forer, bâtiments à édifier. En deux ans, aidée par de la main d’oeuvre locale, la petite équipe
édifia le monastère et les moines purent se consacrer de nouveau à la vie contemplative tout en travaillant dans leur verger et leur potager.
Ils complétèrent leurs constructions en 1966 par un dispensaire et une école ; rapidement débordés par l’affluence des malades, ils confièrent la gestion du
dispensaire aux Soeurs Servantes des Pauvres d’Angers.
Petit à petit ils s’imprégnèrent de la culture locale, recrutèrent des novices, apprirent la langue Wolof, adaptèrent leurs chants à la musique et aux
rythmes africains. Mettant en pratique les directives du Concile Vatican II, ils réussirent parfaitement « l’inculturation » de la musique sacrée. Sous l’impulsion du frère Dominique CATTA, la
musique de Keur-Moussa devint une référence ; il transforma la Kora, harpe africaine utilisée par les griots, en véritables instruments. Les percussions de toutes sortes, balafon, tamtam,
calebasse, djembé, rythmèrent psaumes et cantiques : les maîtres du grégorien avaient réussi à faire évoluer la musique sacrée vers une musique adaptée à une autre culture.
En 1984, le monastère fut érigé en Abbaye et Philippe fut élu premier Abbé, charge qu’il abandonna en 2000 pour devenir Abba (Père) Philippe ; la relève était
assurée : le frère Ange-Marie NIOUKY fut élu deuxième Abbé. En 2003, pour le quarantième anniversaire de la fondation, on dénombre 25 moines profès dont 13 profès solennels et 5 prêtres, tous
africains. En 2004, quatre moines sont partis de Keur-Moussa pour fonder un nouveau monastère de Saint Joseph de Séguéya en République de Guinée Conakry, belle illustration de la devise du
monastère KEUR-MOUSSA, tirée du prophète Isaïe « Et le désert fleurira ».
Son frère, François CHAMPETIER de RIBES
L’Abbaye aujourd’hui : « Oasis de prière et de travail »
A quelques 50 km de Dakar, au milieu de l’aride savane sénégalaise, les voyageurs tombent sur un tapis vert
arraché au désert par un dur labeur. C’est ici que se trouve le Monastère bénédictin de Keur Moussa, placé à quelques centaines de mètres d’un petit village peul d’où il tire son nom. C’est une
des 1ères fondations de vie monastique établies dans le continent africain. Le silence presque sacré de la zone n’est interrompu que par le son des cloches de la tour du monastère ou par
l’invitation à la prière lancée aux quatre coins du haut du minaret de la mosquée, centre de culte des villageois, en majorité musulmans.
toujours ouvert ; un détail qui donne l’impression qu’on s’approche d’un lieu de recueillement plutôt que d’un endroit isolé .
mandarines et pamplemousses.
le lait de chèvre acheté aux pasteurs des environs, d’autres travaillent dans les ateliers de mécanique, menuiserie et peinture.
«
fonder le monastère en 1962, a consacré une bonne partie de sa vie à l’étude et à l’amélioration de cet instrument traditionnel de la région.
Kora, le balafon et le tam-tam qui accompagnent les chants des moines …
d’importance à la prière. Keur Moussa est un point de référence et une source de spiritualité pour l’église sénégalaise. A leur travail silencieux s’ajoute la solidarité en …rayon de
lumière, bon nombre d’habitants gagnant leur vie en travaillant avec ces religieux.
phrase merveilleuse ») :
lumineux d’où resplendit, sans d’autres campagnes publicitaires, l’absolu de Dieu, cherché, servi et …chanté «
introduite par un … « portail d’entrée resté ouvert « , je me dis qu’il doit y régner une atmosphère bien particulière de paix, d’amour et de tolérance !
Le père Dominique Catta jouant sur 3 Koras
( En déc 76, pour honorer le Président Senghor qui fêtait ses 70 ans, la communauté voulut lui offrir une Kora.
C’est à cette occasion que fut mis au point un support, qui révolutionna l’usage de la Kora au monastère : la Kora était portée par son socle, l’accompagnement devenant beaucoup moins fatigant et
permettant d’avoir devant soi 2 ou 3 koras accordées différemment, permettant ainsi de passer d’un registre majeur à un registre mineur …)
Mais, bien avant d’en arriver là ….les débuts furent « historiquement durs » !!!
(selon le récit « émouvant » de ces Frères !)
trouvions superbe, avec ses 21 cordes en nylon (déjà un « progrès » sur les cordes fragiles faites de fibres d’écorce de baobab). Des anneaux en cuir serrés autour d’un bâton retenant les cordes
passant par un chevalet de
pour le moment, aucun son ne sortait de ses cordes détendues…
fabrication et de son jeu.
en relation avec 2 griots mandingues de passage dans la région. Ils acceptèrent , pour un bon prix, de venir passer quelques week ends au monastère pour y faire parler notre Kora
muette.
géniales et expertes de nos 2 amis, la Kora se mit à chanter, remplissant nos cloîtres de mélopées tout à fait nouvelles pour nos oreilles rôdées au « pur grégorien de Solesmes ».
!
dans les stalles. Nos 2 griots furent invités à jouer un air qui me paraissait proche d’un ton psalmodique grégorien. J’ai entonné bravement « le Dixit Do Minus » des vêpres du dimanche et …la
communauté poursuivit !
fusion de 2 cultures, jusqu’alors si imperméables l’une à l’autre. En fait, nous avions l’impression que les Koras mandingues soutenaient notre prière et
que notre chant relevait encore la beauté mélodique des Koras ! «
?
plus célèbres, « Fodé DRAME », historien de son ethnie, et qui comprenait cette sorte d’élévation culturelle et spirituelle à laquelle nous collaborions
tous.
pincer quelques cordes …
(c.a.d couvertes de peau avec traverse et antennes). Ce ne pouvait être que provisoire et, très vite, on mit au point une méthode pour le traitement des peaux et leur montage sur
calebasse.
avisé : « les peaux étaient mieux tendues sur les Koras traditionnelles », il restait moins de plis. Mais …comment faites-vous ? demandait le frère Dominique à un célèbre griot de Dakar. Réponse
: « Secret de griot » ! C’était en août 84.
une Kora. Ne pouvant payer, il proposa de travailler. Justement, lui avons-nous répondu, nous avons une peau à monter. Et, c’est ainsi que ce jeune mandingue nous révéla comment faisaient les
griots. Méthode plus longue (près de 2h au lieu d’1h) mais résultat bien meilleur !
par une entreprise de Dakar. Il apparut vite qu’il était nécessaire de fabriquer soit même ces pièces. Là encore …plusieurs années de tâtonnements s’ajoutèrent !
difficultés : accord de 21 cordes par les noeuds de cuir demandant de longues longues heures de patience ! Jusqu’à ce que le Père Michel MEUGNIOT remplaça les anneaux de cuir par des clés de
violon ….En 71, ses travaux scientifiques aboutirent à un prototype baptisé KMO et qui est l’ancêtre de nos 700 Koras fabriquées depuis.
(cheville cônique), c’est l’adhérence de 2 surfaces de bois qui assure la tenue. Le bois est très sensible aux variations hygrométriques. Si l’atmosphère est humide et que survient le
vent d’Est, très sec, le bois se contracte et l’adhérence ne se fait plus, la clé lâche et la corde se défait, entraînant peu à peu les autres. De là, naquit alors l’idée de remplacer ces clés
côniques par des mécaniques de guitare !
(ils sont assez rares) qui le souhaitent. »
conservé, et les griots mandingues n’hésitent pas à interpréter leur répertoire sur ces Koras sorties de l’Atelier des moines.

racontait qu’il avait montré une de nos Koras à un vieux griot mandingue. Celui-ci, d’abord surpris, se mit à jouer sur cette Kora les airs de son répertoire. Alors, des larmes coulèrent
silencieusement de ses yeux, comme pour exprimer son regret de n’avoir pas connu plus tôt la Kora de Keur Moussa.
merveilles de Dieu… »
l’histoire de l’Abbaye, vos sensations de sérénité demeureront des plus exquises en écoutant ces quelques morceaux de Toumani qui, lui, a eu la chance de pouvoir approcher et vivre ce lieu
…
encore éternellement, l’âme de ces moines à celle de cet instrument …la foi, la patience et la force nécessaires à toucher la lumière !
Pour Béatrice
se détacha soudainement de cette pensée, comme on peut soudainement faire demi tour sur un chemin, attiré par un regard, une mélodie, une découverte insolite et belle…
petit message de « Nanie« hier soir me parlant d’un combat mené contre le cancer du sein par « Béatrice », une blogueuse, et à qui elle comptait consacrer
incessament un article.
lire les mots de Nanie et j’ai vu …qu’ils s’étaient vêtus tout de rose pour l’occasion !
en torrents de larmes ou immondes cicatrices …
toi …Béatrice,

Il était une fois…un archipel du coeur !
Sur des coraux de douceur,


Puis, ils nous accueillirent sur cette terre des Antilles …


« Laurence » (que vous connaissez déjà !) « Christian » son mari (au fond à droite) et leurs 2 adorables enfants « Coline et Pierre » revécurent en une seule soirée six merveilleuses années passées en Guadeloupe. Et « Lilian » quant à lui, souffrant viscéralement d’être éloigné de sa terre natale, retrouva en eux comme des frères et des soeurs de là-bas, avec qui il put parler rire et aimer » Kréyol » !
Et …c’est toute la chaleur et l’infime poésie d’une île
et les foulards symboliseront pour longtemps


Poésie virtuelle
la main vers un beau « Chemin virtuel » et
pas, elle raconte » …Ecoute, ouvre grand tes ailes sur un tendre vent de folie, c’est l’histoire …
de Nanie
je vous l’ai déjà dit …je ne crois pas au hasard !
blog par erreur. J’en trouve un , celui de « Toma« , jeune homme
infiniment sympathique ! C’est sur ce même site que je lis parmi les multiples messages, celui de « Nanie, » ayant aussi perdu son lecteur une petite dizaine de jours
auparavant.
la réintégration de son lecteur. Sans plus attendre alors, je me rends sur son site, afin de la contacter et … je ne penserai plus un seul instant à lui parler technique, l’émotion
m’emporte et c’est la naissance d’une » rencontre des plus fantastiques » !
août « rejoindre les anges » (pour reprendre sa douce expression !). Je vous laisse découvrir ce message qui, entre mots et images, vous immergera dans un univers de fraîcheur et de
merveilleux des plus insoupçonnables !
« Nanie » inscrit en bleu).
scintillants, ses remous à la fois nous bercent et nous remplissent le coeur, y laissant les empreintes de chants magnifiques ,
fleurs tellement belles …qu’elles nous font pleurer d’émotion !
que je venais de lire, à ta promenade vers les bords de Saône et la solennité de tes cygnes à la tombée du jour, juste avant de te rendre à la veillée chantée et organisée pour « Doudou »
.
à « Doudou » !
doux comme le caramel
délicieuses « querelles d’enfants »
!
« grandiose » !




















musique d’un « manège enchanté », celle du site fleuri de …
s’étant pas exercé depuis…la maternelle ! J’ai nommé « le mien » !
promis d’envoyer un dessin à « Nicole », notre pèlerine aquarelliste (actuellement sur le chemin), si elle vainquait quant à elle sa timidité littéraire en rédigeant un écrit sur mon blog
…chose qu’elle fit sur mon « Livre d’Or ».
!
tellement elle est à l’image de cet être « lumineux » !
vous faire part du décès de Joël, son créateur, survenu le 15 décembre 2008, à l’âge de 60 ans. Il repose en paix au milieu des fleurs qu’il aimait et admirait tant ».
c’est mon coeur qui fond !
passionné qui ne fait pas que conter sa passion mais nous la « loger dans le coeur et dans le savoir » par une avalanche de cadeaux et de conseils !
l’eau en 1ère page de ton site, ce fut sans doute la toute première fois aussi que je sus guider ma mine en douceur et en légèreté ! Pour moi, une fois le travail terminé, ce dessin
que je m’empressa d’envoyer à Nicole fut …comme un miracle , presque « une découverte de moi-même » ! Tu m’y as sûrement aidée …MERCI.
n’oublierons jamais cet écho divin, mirifique, des plus célestes et fabuleux….celui entendu lors du « Botafumeiro » à Santiago !
nous nous apprêtions, le coeur haletant, à assister pour la première fois au lâcher inoubliable du Botafumeiro,
portes ouvertes de la Cathédrale, et l’espace d’un sourire, nous avons entendu …. »la musique de ton site, celle de ton manège enchanté » !
un mot, figés de stupéfaction puis la gorge étranglée par un intense tourbillon de bonheur et d’émotion inqualifiables de beauté !
…
fleuris
pas feutré
pas de pétale
B






Au pays des corolles
