Encens-bleu …..
J’ai vu
hier
dans les yeux de l’hiver
naître des cristaux de joie …
ET
plus je m’approchais de leur lueur
plus je me sentais moi-même
en phase d’éclore avec eux !
La terre prenait la courbe d’une vague
appelant des barques bondées
de pêcheurs d’espoir …
AUSSITOT
ciel terre mer
tout se mêla
en harmonie d’être
et mouvance d’aimer,
des racines de mes pensées
à la cime de mes pas …
Partout
où mes frères accostaient,
ils pouvaient étendre
leur fatigue et leur misère
sur un chant de fleurs …
Et je me mis à rêver de ces espaces
où toutes les couleurs d’êtres sont belles
et les cris de ralliement
sont des hymnes à la sève,
au printemps du monde,
qui peuplent les arbres d’étoiles
et parviennent à bercer le vent …
Au fur et à mesure que je m’éloignais
pour revenir en moi,
mon chemin s’éclairait
de lucioles magiques
en esprits de corps …
Un jour,
sûrement,
nos maux aveugles et aveuglés
ne se cogneront plus
aux saillances du temps,
TANT
la pureté de nos anse-temps
aura posé ses douces mains
sur nos visages d’enfant,
greffant sur chaque égratignure,
de nos petits bouts de roses
partis somnoler en nous,
un coeur géant !
Un jour,
sûre-aimant,
il n’existera plus de remparts,
OU
s’ils existent,
ce ne sera que pour y poser nos attentes
sur leurs pierres devenues pages,
en faisant des livres d’or,
des contes de sages
aux rimes muettes et engagées !
A l’image de ces oiseaux,
soyons des hommes unis
contre le froid des ans,
devenant solidaires et épris
des voyages de l’autre,
et ouvrant ensemble,
ENCENS-BLEU,
de la force de nos ailes,
éperdument vagabondes,
les frontières de l’indiffère-rance !
(Sabine)
Que vos fêtes et tous les jours qui en découleront ne soient qu’AMOUR …
Je ne pourrais espérer pour vous meilleur trésor !!!
—————
Il y a deux jours….j’aurais pu !
J’aurais pu vous offrir ce château dans la plus impensable féerie d’astres ….(Pour celles et ceux qui comprendraient mal ce message, RV quelques pas plus bas vers l’oh de mon ruisseau et son feu folle-haie !)
Oui, j’aurais été en mesure car le soleil couchant était, paraît-il, aussi flamboyant qu’aux Antilles (D’après des amis qui y ont vécu !)
De plus, et au vu du magnifique soleil de la journée, j’y avais pensé mais au lieu d’aller gambader entre mes lianes comme prévu, je suis allée flâner dans les ruelles et les échoppes de Saintes avec Lola …sans même avoir vu cet incroyable soleil couchant (Sniff pour vous et pour moi !)
En échange, je vous offre ce ballet d’amour, en espérant qu’il vous plaira, vous emportera et que ….vous me pardonnerez !!!
Feu dans l’oh ….
Ne plus reconnaître ce qu’on a aimé, craindre un instant qu’on n’ y éprouvera plus rien, n’y verra plus de miracles, n’y cueillera plus de cadeaux ….
Voilà ce que je ressentis, l’espace d’un pleur fugitif, en retrouvant mon « Bruant » sauvage, mon ruisseau, entièrement défriché, un dimanche de novembre …
Mais, MAIS ….
———————–
Il y avait si longtemps
que je n’avais plus haie-fleur-haie
de la plante de mes pieds
tes sentes ramifiées de mots rebelles,
et deviner,
de mon oreille, tout contre,
à ton bois,
le souffle de ton chant animal …
Je ne retrouve plus
nos liens et tes lianes,
ni tes rires
dans les herbes folles …
Je ne mêle plus mes doigts
dans les boucles de tes broussailles …
Mais qu’a-t-on fait de toi ?
Otés
les cils de tes paupières,
la mousse sur tes genoux
et l’empreinte du fruit sur tes joues …
Déchirés ces mots,
tels les chiffons de l’enfance
dans une malle à regrets,
éparpillés
en petits bouts de carnets
que je piétine à présent
sous les charbons du soleil !
Mais la vocation de cet automne
et ma foi en ta noblesse
ont extirpé de ton coeur malade
la flèche du chasseur de beauté,
semant dans tes sillons
d’autres chemins de légende !
Et parce qu’aucun arbre
ne voulut oublier
cette poésie de l’or du temps,
l’automne doucement a gratté
la vieille porte des cieux
jusqu’à sa couleur première,
mettant toute monotonie à naître
à feu et à vent !
Billes ou graines de bonbons
venues d’autres horizons
peuplés d’arcs-en-miel
et d’étoiles menthe …
Tout existe
dans l’oeil gamin de mon ruisseau !
Et l’émoi tout entier
vient se blottir amoureusement
dans le duvet des heures
où danse l’instant
sur des notes d’oiseaux,
…et en jupon de fée !
Feuille,
feuille de pas-prié
où l’air écrit son âme
inspirée des silences de la forêt …
Là où le soleil dessine
entre deux ombres
le visage d’ange d’une fleur …
Dans ma tête alors,
je me mis à marcher sans bâton,
ne m’appuyant que sur mes rêves …
Tisonnier superbe
fera crépiter l’oh !
Et dans ces flammes végétales,
je m’abreuverai de grâce et de vie …
Puis, au loin, à la traîne de mon ruisseau, je vis le château …
Il resplendissait comme jamais il n’avait resplendi , plongé dans les draps du soleil entre deux murmures de lune …
Mais, espièglerie du temps ou circonstance voulue, la batterie de mon appareil photo ne voulut pas faire un pas de plus,
comme s’il ne pouvait y avoir que l’eau,
et ce feu dans l’oh !
J’ai continué à marcher, aux côtés de la lune, mes yeux encore tout trempés de soleil, la cime des arbres me rappelant farouchement les toits des temples hindous …
Et la lune, se penchant vers mon amertume, me dit :
» Ton château s’est endormi, il te faudra revenir … »
(Sabine)
Entre sang et levant ….
Pour m’écouter vous lire ce poème,
cliquer sur la flèche de cette petite vidéo,
en prenant bien soin d’éteindre le lecteur du blog (sur la colonne de droite)
afin d’éviter toute cacophonie.
Je ne saurais trop vous conseiller de lire en même temps sur la page,
pour cueillir certains jeux de mots avec le parfum qui leur est propre !
Dans l’éclat rouge et orangé
qui sublimise toute chose
y verrai-je encore aujourd’hui
la splendeur du levant
ou les espoirs en feu d’une terre
d’où ne jaillissent plus que des vapeurs d’en-sang !
Oh toi dont l’ancêtre
épargnait le ramier
en mémoire de Noé et de la colombe,
vivant du lait de ses chameaux
et d’un peu de farine,
que tu offrais parfois en pain
au simple voyageur,
oh toi, fais-leur entendre !
Et dis-leur que dans ses prières
on ne parlait ni de sang ni de mort ….
Dans ses versets et dans ses chants,
puisses-tu encore
y voir fleurir le henné et le jasmin,
entendre une fontaine
à chaque pas étranger,
et penser à l’errant affamé
à chaque fruit tombé sur le sol …
Oh toi qui vénère ce livre sacré,
tu sais qu’au pied des mosquées
peuvent encore couler de belles rivières,
éprises de sycomores
et de mûriers blancs,
où les hommes se souviennent
de contrées au printemps éternel,
des doux amas de laine,
la poussière des petits ateliers,
et les confitures délicieuses ….
Oh oui, souviens-toi,
on pouvait danser le mot liberté
dans ces vergers merveilleux …
Mais aujourd’hui,
toute offrande dans sa chair
a été bafouée !
Et nos larmes ne sont plus
comme ces roses qu’on laisse sécher
à la fin de la lune
afin qu’elles deviennent plus belles encore ….
Nos larmes sont de vraies larmes,
sorties des profondeurs,
elles coulent à se perdre
dans un désert humain,
à l’image du monde
devenu pour un temps,
juste un temps je l’espère,
paysage écartelé
dans un émail de douleurs …
Oh toi qui ne crois qu’en l’amour
à déverser dans les prières,
dis au ciel qu’il reverra la limpidité
dans la marche des fleuves,
et que nous pourrons encore
y laver nos « soi »,
pauvres teintures-riez …
Dis vite au ciel
que la tristesse de l’univers
ne fera plus agenouiller le cèdre,
et que le poète chantera encore « ô soir »
dans la fraîcheur des eaux,
imprégnées de fleurs,
et près des bassins
où nagent des poissons d’or et d’argent !
Oh toi,
calme les mains tremblantes
de cette femme qui dénoue ses longues tresses
dans la tiédeur des étoiles,
et fais revenir sur ses monts
la chèvre égarée de peur,
partie fuir entre les oliviers …
Car
que reste-t-il dans tes versets,
de la candeur de ton histoire,
et de l’authenticité de tes convictions
au coeur de cet aujourd’hui,
si farouchement incertain
et déjà meurtri !
Si aucune vérité,
aucune beauté,
ne se périt dans les livres,
fais, oh mon dieu,
que nous ne soyons pas forcés
d’aller à la hâte les cacher
dans je ne sais quelle caverne du temps !
Car
nous nous souviendrons tous
de ce jour
où les plus nobles croyances,
celles sculptées par la fraternité,
tombèrent en ruines,
s’élevant dans les nues,
telles des colonnes squelettes …
Et sur leur marbre froid,
nous nous souvenons encore
que le moindre mot d’amour se tut !
(Sabine)
————
A toutes les victimes de ce 13 novembre 2015 et à leur famille.
En nous l’en-faon ….
Entre les bras de la terre qui s’étire,
un enfant joue avec un rayon …
En les regardant tous deux,
je ne sais plus vraiment
à qui je dois ce spectacle si beau,
à la simple blondeur du soleil
ou à la joie innée
que l’enfant transporte avec lui …?
Entre ombre et lumière,
un enfant fait danser des bulles …
En m’initiant à leur jeu,
je ne sais toujours pas encore
qui je peux remercier
de cet instant merveilleux,
la simple poésie du lieu
ou le chapelet de rêves épris
que l’enfant abrite en lui ….?
Il m’aura fallu marcher et marcher
bien loin
pour entendre un jour les réponses,
et aimer la voix chaude et singulière
qui ne cessa dès lors de chanter ces mots,
à l’orée de chaque jour
« La vie, le bonheur, le monde, ne sont pas autour de nous mais en NOUS …
En l’en-faon amoureux qui est en nous ! »
((Sabine)
L’espace d’un TANT !
A l’heure où le soleil pense à se retirer de la scène, jetant à nos pieds toute sa ferveur d’artiste, j’aime flâner …
Je tournoie autour de mon nid, il ne faut jamais aller bien loin, où tout semble respirer un paysage quotidien et la béatitude des jours , mais il n’en est rien, jamais rien !
Je vais, appareil photo et coeur ouvert en bandoulière, dans le sens inverse de toute prénotion, recueillir tout ce qui voudra bien venir vers moi, l’air est toujours si plein de féerie …
J’y découvrirai une histoire, un message, une prière ensuite, au retour, à lire au vent des regards surpris …
Enveloppée dans ce hasard, je suis partie suivre les rêves d’une feuille, goûter au sang de ses pensées …
Et, avec elle, tourner les pages de ce grand livre du monde …
Y comprendre, dans la veine de son silence, de gracieuses intentions,
avides des mots « ensemble et fraternité » !
Et dérouler, à la lumière des ombres, le parchemin des tristesses enfouies …
Imaginant tout à coup, à travers l’or du courant, des farandoles et des farandoles d’hommes ….
Et je me suis retrouvée sur des chemins sages, entre refrains d’enfants et rires de vieillards …
Mais je me suis rendue compte que j’avais embué les yeux du soleil avec ces mots hors du temps …
Ne pleure pas bel astre ….
Vois la lune en chemin, jolie m’happe-monde, qui nous parle de pays et de continents où faire encore danser nos pas !
Non non, ne balayez pas les feuilles devant vos portes …
Laissez-les, porteuses d’avenir et de souvenirs, s’envoler au gré de leur élan…
Elles sont si douces au dos fourbu du mendiant qui a mal et froid !
Non, non, ne balayez rien ….
Ni feuilles, ni oiseaux blessés, ni mains grelottantes ….!
(Sabine)
L’arbre aux yeux de chouette …
Voici les mots d’un arbre à une chouette, que j’ai pu lire à la lueur d’un regard, lors d’une de mes promenades quotidiennes vers le marais à grenouilles et la peupleraie …
» J’ai passé des nuits et des nuits à tendre l’oreille,
guettant le souffle de tes ailes sur mes joues …
Lorsque je compris que tu ne volerais plus,
que tu ne viendrais plus te réchauffer au creux de mon bois,
je pleurai tellement
que l’empreinte de ton visage se grava à jamais en moi …
Ton âme était venue tatouer ma chair ! «
Ton noyer
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J’ai commencé le diaporama commenté promis il y a quelques jours …
C’est beaucoup de consécration, vous le savez, je ne puis donc passer vous voir en même temps !
Mais quel bonheur, ensuite, de tout pouvoir vous faire partager …
Je n’ai même pas pris le temps de vous en parler plus tôt, mais bientôt un enfant gravement malade verra son rêve réalisé grâce à la mise en oeuvre d’un livre écrit à plusieurs mains, à laquelle nous avons été 170 auteurs à avoir participé …
Venez sur ce lien pour en savoir plus, mon amie évajoe vous en parlera bien mieux que moi !
Folle-aimant vôtre !
A coeur ouvre-vert ….
Je devais vous attraper une mèche de cheveux du soleil et la glisser entre vos pages …
Eh bien, je viens de le faire !
Levez un instant les yeux et ….
voyez ce qu’elle vient de m’écrire , vous demandant de faire comme si …
chaque sillon de voyage dessiné dans le ciel devenait une ligne de mots libres volant vers les sentes de votre poésie intérieure …
Et des oiseaux aux mille et une ailes viennent, regardez, telle une ruée de petites mains d’enfant, aux doigts grands écartés et ivres de découverte, posées sur les vitres du temps …
Et le cahier de votre coeur, là où palpitent tant de mûrs secrets, sent si bon tout à coup, le jasmin et la cannelle, les allées de coco et les pétales oubliées dans leur malle de mousse, et toutes les couleurs des lointains avec leurs soirs au parfum de cèdre et leurs matins rouges abreuvés du sang de la joie …
Pour vous, j’ouvre des fioles de rires et des étals de satin où la beauté se contemple mais ne se vend pas !
Entre surréalisme et magie,
dresser l’instant sur un trépied de roses,
pour faire du rêve la matière
et de l’échange un jardin …
N’était-ce pas la source même de l’attente
qui coule en chacun de nous ?
(Sabine)
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Je vous avais dit « A bientôt » sur vos allées et vous m’y attendez encore …Mille pardons !
Le temps ne m’a pas laissé ce divin plaisir !!!
Je commencerai à venir cet après-midi et finirai mes superbes errances chez vous ce week end.
(En principe, si rien ne vient se greffer entre-temps ….!)
Puis, je repartirai sur « le camino del norte » parcouru cet été, par le biais d’un diaporama commenté, qu’il vous faudra me laisser le temps de « bâtir » (les souvenirs sont parfois de bels mais si grands édifices !),
en attendant d’y retourner physiquement courant septembre ou octobre (?)
VIVE-AIMANT !
Juste un peu …
Ecoutez cette musique …
Je viens de la découvrir ou, plutôt, de mieux la découvrir puisque je connaissais déjà un peu ce compositeur et pianiste italien par le film « Intouchables ».
Ludovico Einaudi, son ingéniosité m’a viscéralement emportée !
Je me suis alors mise à ma table d’écriture et, telle une proie miraculeusement envoûtée entrain de se transformer en fée, en fantôme ou en génie, l’émotion a jailli par tous les coins et orifices de mon être …
Ai-je écrit à travers ce que je percevais des images ou vu des mots candidement s’inscrire sur les images ?
Je ne sais plus !
(Je change assez fréquemment de musique, si au moment de votre passage « Islands d’Einaudi » n’est plus sur ma page, aller sur ce lien pour la retrouver )
———-
De ces quelques lignes haut perchées,
qui ont tant fait pleurer de chandelles,
imaginer un cahier
où le rêve oserait écrire,
y posant ses petits doigts d’enfant
et ses mots au crayon de nacre,
trempé dans le sang des étoiles …
Imaginer encore une partition,
un étendoir à petits bonheurs…
Et l’oiseau en passant
y ferait des pirouettes en clés de sol
pour écouter les musiques d’antan,
et tous les nuages reprendraient confiance,
et la pluie apprivoiserait ses grains,
se séchant à la lumière des astres
qu’elle inventerait !
De ces quelques trésors éparpillés
sur une table sans voile ni mante,
soudain ne plus aimer que la nonchalance,
cette indocilité qui sent bon …
Suivre sur ses nervures folles
tous les chemins hasardeux des grands bois,
et se perdre,
mêlant tous les voyages,
s’ouvrant à tous les horizons…
Et sur sa peau en écume d’or,
caresser le doux front du silence !
Et, près du feu,
un soir,
raconter tout cela ..
Ce peu de choses,
devenues humbles préciosités
dans la frêle écorce du monde,
sur le fil à chanter de l’instant !
Et le dire sans un mot …
Et écouter se prélasser le temps,
divin balancement,
sur un fauteuil aux rondeurs de dunes
et anses de roseaux,
les yeux étonnamment noyés
dans les rimes émues et émouvantes
d’un vieux panier oublié
accroché au plafond …..
(Sabine)
__________
YOUPI … Lola est prise en MANAA à Bressuire !!!
Image-émaux …
Pour l’imagecitation de Jazzy, j’ai choisi cette photo parmi les trois proposées, que j »émaille ici de mes propres mots ……
« Aimer l’autre c’est vibrer de ses tout petits rien d’âme ………Aimer dans sa solitude toutes les senteurs du désert, vouloir pour son chagrin une cabane sous notre coeur, et revoir dans ses rires tous les délices de notre enfance ! « (Sabine)
« Et qu’importe même les ciels sans étoile, nous les ferons briller rien qu’à l’ardeur de nos désirs ! » (Sabine)
Et ces deux créatures, pensez-vous qu’elles se passeront la bague au doigt un jour ?
Au cas où elles y songeraient, je leur dédie ma définition de cet événement ….
» Un jour, que tu regardais tout en haut vers le ciel, une bulle passa, plus jolie, plus ronde et plus légère que toutes les autres ! Alors, tu tendis rêveusement le doigt et elle vint avec tendresse s’y glisser autour, comme si elle n’avait jamais connu que ce chemin là ! »
(Sabine)
Au clair de la lune …
Sohalia, qui signifie « clair de lune » en Inde, est née hier, au crépuscule, et c’est un beau bébé de 3 kg 950.
Je lui dédie ce murmure !
Une mamie HEU REU SE.
(Pensez à bien éteindre le lecteur de mon blog, sur la colonne de droite, afin d’éviter toute cacophonie)
Pour écouter ma voix vous lire ce poème …
Au clair de la lune
mon amie la vie
m’a prêté sa plume
et je suis partie,
m’envolant vers un monde inédit
où les peintres sont rois
et les poètes sirs.
Juste avec un peu de mots
trempés dans ses yeux,
on dessine le ciel,
et dans les boucles de ses cheveux,
que ma passion rend fous,
on voit flotter des nymphéas
et dégringoler en arpège
des colliers de lilas …
En suivant le contour de sa bouche,
les vagues se mettent à danser
sur des symphonies de serpents
et de mainates bavards.
Et autour de ses joues rondes,
la grâce des fées suit le trajet de la terre
en robe d’écume rose
et souliers de jasmin …
Au clair de la lune
mon amie la vie
m’a prêté sa plume
pour écrire ton visage,
ce monde inouï !
Et autour de ton nom,
mêlé de sons
de parfums et de rires,
écharpe divine,
j’ai enroulé mon coeur,
le chantant, le rêvant, y cheminant même …
Car en existe-t-il d’aussi beau et d’aussi doux ici bas
« Sohalia »
(Sabine)
————
Ne partez pas sans aller saluer mon printemps, quelques pas plus bas !
(Pour celles et ceux qui ne l’auraient pas encore fait …)