L’arbre à cadeaux
J’étais entrain de m’ennivrer de soleil, à quelques pas de mon « arbre à paroles » , quand
…
cette feuille tomba sur mon bras !
Elle le fit d’une façon aussi impatiente et naturelle qu’un cri d’oiseau, un orage, et son
rire était cristallin, comme si …
rien ne pouvait dévier sa trajectoire !
Je la vis tomber, j’ai dû lever instinctivement les yeux …
En la découvrant, j’ai de suite su qu’elle émanait ….
d’un
ange au coeur d’enfant !
Avec la précision d’un pyrograveur, ce coeur dessiné sur la rainure
centrale de la feuille semble vouloir s’envoler comme un ballon…
et je connais le nom de son fil conducteur, il s’appelle…
» Amour »
Quelques heures avant ma fête …Admirez ce joli coeur dessiné sur la rainure centrale de la feuille ! En penchant très légèrement la tête vers
la gauche, on le prend encore mieux …en plein coeur !
Mon ange !
J’aurais pu en échange t’écrire un poème ou un joli conte mais …je n’y suis pas
parvenue …!
Je n’ai su prononcer que ces quelques mots …
T’ai-je suffisamment aimé ?
Mon coeur sait intensément que oui mais …a-t-il su toujours, à chaque instant les plus infimes, te le
faire savoir ?
Et je me pose éternellement cette question comme si je te tendais les bras sans pouvoir t’atteindre
…
J’ai mis la journée pour « oser » écrire ces mots …
Alors, comme un enfant qui reçoit un jouet
bien trop beau et qui n’ose l’effleurer … je n’ai fait que le caresser du regard !
Cette feuille dort à présent entre les deux pages d’un livre …et je sais qu’elle fut là pour répondre à
ma lancinante question mais …
existe-t-il plus fragile qu’un coeur de
maman !
En petit cadeau, je voulais t’offrir une musique …
Là aussi, j’ai cherché longtemps !
Mon état d’âme du moment avait impulsivement choisi la chanson « Les genoux écorchés » de Catherine Lara,
car …
elle était toi,
elle est encore moi,
et elle fut nous !
Mais …Ne t’ai-je pas promis de ne t’envoyer que des sourires…
Aussi, écoute …..et
danse danse
sur les pas de notre amour !
(A mon fils Yoann)
Parler la vie
Je me suis fait tirer par le manche de la plume ce matin, et j’ai entendu la voix
suppliante du temps me dire « Ton arbre à paroles s’attriste de ne plus écouter tes mots à l’oreille du vent, te voir t’approcher la pensée dévêtue, rien qu’à lui, et t’agenouiller pour y
caresser le velours du feuillage sur son parterre et humer la terre fleurant inexorablement la violette rien que pour toi…Ne sens-tu pas ces longues branches t’enlacer le coeur
? »
« Oh ! oui je les sens, ai-je répondu au temps … » et je suis partie courir dans ses bras,
les mots battants !
Il m’attendait et je pus reconnaître, posés à ses pieds, chacun de ses merveilleux
présents…
comme un dessin d’enfant, gracieusement appliqué, sur une feuille …
Une jolie main tendue vers les rimes du soleil …
Une perle de bonheur glissée dans un pli de mon regard
Et ce doux petit fruit mûr, nouveau né dans ce berceau de verdure…
Vous avez envie de le croquer ? Je vous le laisse !
Alors j’ai levé les yeux vers le ciel et y ai vu au loin…
ce joli ballon suspendu en forme de coeur !
Je vous prête un p’tit coin de chaise pour étendre vos rires…
Mais, avant de les asseoir, prenez garde à ne pas froisser son petit coeur, arrivé là par
je ne sais quelle main d’artiste …?
* Ce lieu , cet arbre ont une histoire et une force : la découvrir dans ma rubrique (mes cris) « Des
nouvelles de Yoann »
En attendant , mon hamac est à deux pas de la chaise …
« Bonne sieste ! »
***
Je passerai sur vos espaces tout à l’heure, avant de mettre en pause ce blog pour quelques
jours…
En fin d’après-midi, nous accueillons jusqu’à jeudi une amie poète et sa petite famille
!
Ils emporteront peut-être un succulent Pommard mais …pas à dos de péniche !
Vous voyez qui ?
Je cours au ravitaillement et arrive chez vous dans quelques heures…
Préparez vos verres, on ne sait jamais…!
—————————–
Au ciel de tes yeux
Au ciel de tes yeux
Mes mots sur tes ailes
Ont le minois espiègle
Que si joliment reflète
Ce cliché du passé …
A cette époque
J’aimais tant jouer
A follement te chatouiller
Pour entendre tes rires
Et tu t’appliquais encore
Avec une touchante maladresse
A refaire tes lacets.
Et les jours maussades
Quand le ciel de tes yeux
Soudain devenait gris
Un petit câlin
Une délicieuse panade
Faite de lait et de biscuits
Et tout en toi reprenait vie !
Plus tard
Tu ne perdras rien
De ces tout petits rien
Faisant de toi cet éternel enfant
Au charme des plus insolites
Aux mots pleins d’innocence
Trop souvent incompris
Aux silences délicats et craintifs
Cachés
Sous un épais fardeau de cuir.
Du ciel où tu vis à présent
Je devine ta voix
Et tes mots pour moi …
Tu aurais aujourd’hui
vingt huit printemps
Dis moi
L’âge dans le ciel
Se compte-t-il en étoiles
ou en fleurs d’étincelles
Je te donne pour les fêter
Des mots à moi
Attrape les !
Des mots
Comme des baisers
Volés
Sur le joli lin de nos souvenirs
Des mots qui s’ébattent
Fantasques
En fins ruisseaux de confettis
Des mots
Légers
Comme cette toute première syllabe
D’un bébé
Des mots purs
Des mots mordorés
Comme les boucles de ton sourire
Dégringolant en pluie d’été
Des mots
A peine prononcés, gardés
Comme sur l’écrin
De ton chagrin
Des mots
En larmes sur la jetée
De ta souffrance inachevée.
De ton ciel où tu me regardes
Je n’attends pas de toi
De poèmes appliqués
ou d’interminables récitations
Mais
Si tu pouvais réunir pour moi
Tous les nuages
Tu en ferais
Je le sais
Des bouquets de diamants !
Alors
Souviens-toi,
Souviens-toi de la mer
Qui savait t’écouter
Et de ce gentil cheval blanc
Son galop comme un chant
Dont tu me parlais si souvent
Et qui fut cette douce caresse
Sur la tristesse ancrée
Comme une cicatrice
De tes ultimes pensées …
Dors mon ange, dors
Mes mots vont partir
En lissant sur ton front
De leurs doigts si fragiles
Ces quelques rimes de bonheur
Nées des fibres de mon coeur …
« Souviens-toi de ce monde
Où les enfants
sont toujours les plus grands !
S’ils courent
Toujours
C’est pour faire du temps
Un immense cerf-volant
Les portant
Indéfiniment
Vers le ciel
Comme les hirondelles
Apprivoisant
Doucement
Tous les vents …
Et retiens à jamais
Ce mot
En unique poème
JE T’AIME ! «
Maman.
A l’heure où ce poème va paraître, je serai déjà en partance pour « mon plat pays », où
nous allons rester une petite semaine.
Je vous emporte dans mes bagages, aux senteurs de vos mots et tous vos sourires
!
A très bientôt …
A coeur ouvert
La vie m’a laissé l’une des plus belles lettres d’amour en cette St Valentin …. Et moi que
cette fête ne semblait pas inspirer ces jours-ci ….!
Je vous parlais hier d’un ange, de mon ange « Yoann » …
quel rapport , vous direz-vous ?
….Celui d’un prodigieux cadeau qu’il m’a laissé sur le
parterre de violettes entourant le pied de notre « arbre à paroles » et où repose une partie de son âme…l’autre vivant sur les bords de la belle Sumène (Lire « Des nouvelles de
Yoann »)
Je vous laisse découvrir ce cadeau …qui me laissa sans voix !
Il s’agit bien d’un coeur sur une feuille …la matière (excusez-moi du peu de
romantisme) est celle d’un oiseau …
Ce coeur, je l’ai découvert une fin d’après-midi où, comme souvent cela se produit, je
fus comme « appelée » par mon arbre ….Il y avait infiniment de temps que je n’y étais pas allée…
Quel cadeau pour ces retrouvailles
!
Une fois l’instant immortalisé, j’ai voulu le conserver sauvagement pour moi, mais…je
savais qu’un jour je vous le montrerais, je vous en parlerais
Et, n’y a-t-il pas de jour mieux choisi que celui-ci où l’on célèbre l’Amour à tue-tête
…
et où je croyais célébrer aussi la naissance de
« Kewan », vous annonçant sa taille, son poids ….
Et, , rêveusement, j’avais déjà établi un parallèle merveilleux, une suite de bonheurs
extraordinaires entre ce coeur et cette venue au monde …
Mais, comment n’ai-je pas pensé que seule la nature déciderait et, qu’en aucun cas, je
n’avais à la brusquer !
Cet enfant naîtra lorsqu’il devra naître ….voilà tout !
Mais, pour une romantique comme moi, naître à la St Valentin était un des
plus beaux poèmes de la vie !
Ces bonheurs seront toutefois intimement liés car, je le sais mon ange …
tu poseras de là-haut, sur ton neveu,
….ton regard des plus aimants et des plus passionnément attendris …
et je lui parlerai de toi…
tendrement
infiniment
éperdument …
Je vous aime mes amis !
Mon printemps éternel











…




Le plus beau des échos naïfs
et le ciel esquissait des croquis espiègles …
…
de tes rires
candeur de nos complicités !
déposâmes en avril dernier et qu’il surplombe à présent de son regard tendre.
miel et le toucher sur cette adorable peluche me sembla soyeux …
te le déposer

De là, sommes partis découvrir un univers magiquement suave et moelleux, aux parfums de fruits
rouges, et de la même douceur colorée que la goyave …
où le soleil le matin hisse les lueurs d’une poésie rebelle …
J’y ai aimé ce joli reflet mauve, guimauve, dont les caprices de mon numérique l’ont
délicieusement enrobée et, en fond …ces lettres de la « liberté » !
honorer ton coeur !
une myriade de tissus, de vapeurs d’encens, de parures et de coussins pailletés …
bonbons » !
Me resteront gravées…
face au monde
nos deux princesses
entrelacées
je vous laisse pour ce soir, vous fondre dans la pureté de ces courbe et peut être rejoindre un peu plus tard la rencontre qui suit
entre l’homme et l’oiseau …



Hommage à l’automne
Parmi les tâches qui me sont confiées au sein de mon travail, j’ai le plaisir « superbe » chaque après-midi de
…raconter des histoires à des petits groupes d’enfants !
quotidiennement vers la classe choisie ce jour pour aller en bibliothèque…
découvrir avant les autres. Or, ce lundi après-midi… maîtresse ne trouva plus son livre !!! Un peu ennuyée et fort surprise, elle m’en donna alors un autre, un peu au hasard, un
peu parce que les enfants aiment aussi à le lire.

extase et la même envie de lire
à chaque fois,
lus le titre,
l’histoire
mais, cette fois ….
ange »
une dédicace…




que tu t’envolas
anges
sur nos vies
le chemin des pèlerins …
ALORS saches que
que je pourrai exister,
sourire, te parler,
ta présence guidera
mes doigts sur le clavier
et que ton amour
me sculptera des rires,
de l’espoir et des plaisirs …

l’infini …
de l’automne …
…
endormi …

« Matin d’automne »
mes yeux pleurent !
pleure !
OU
soleil
des arbres comme abris,
regards
et nos rêves …! «
Vous vous souvenez, sans doute, de ce dimanche du mois de mars, où nous avons amené près du cerisier des pierres
…pour y former un coeur et y semer des fleurs…
un
palais de violettes
Puis, un peu plus tard …je voulus orner ton âme d’une plante symbole qui témoignerait à jamais de l’endroit où elle s’étendit le
plus .. Et Cécile (« Cécile et Jean », qui vivent entre dessins et pigeons), me déterra d’un geste assuré et des plus instinctifs …
verveine
ravivent les sens et que la verveine, de surcroît, est l’emblème de ton terroir !
de l’automne
craquent sous nos pieds, et te réveillent peut être mon coeur …
quelques pas de là,
l’angélus du soir
un hymne à l’amour …
sur la vigne et les arbres
exquisement, t’entourent …
j’écoute la voix du clocher
qui rassure et emplit de bonheur,
et je me laisse bercer par ces lueurs,
chaudes et douces
dont t’inondent les humeurs du ciel
à chaque tombée du jour !
et jusqu’à la fin de mes jours
je célèbrerai l’automne …
qu’aussi et si joliment
tu me l’as murmuré !



(plateforme ayant hébergé mon premier blog) nombreuses photos ont disparu de cet article. Je n’ai pu malheureusement pallier entièrement à cet incident !
Sur la route des anges
Chaque lueur qui vient réchauffer
la chair de notre demeure
et que nous faisons naître
sur ses rêves enfouis
a désormais le reflet de ton sourire …









Pétales aux couleurs de la Chine
pluie…il a le même visage triste !
…
de Musset aussi et, aujourd’hui, la mienne semble pouvoir également s’inscrire dans les annales du temps !
le courage de cheminer encore un peu plus loin !
la main et conduit vers mon arbre …vers cet endroit de paix où tu écoutes et scrutes mes paroles et mes pensées pour les transformer en sourires, en oiseaux ou en poussières de
soleil …
pétales de cette verveine aux reflets chatoyants, tu m’as envoyé un sublime message
escaliers jusqu’au grand livre d’Etienne Dehau de la Collection « GEO » consacré à la Chine, avec ses 200 pages superbement glacées …
« Chine » qui te fascinait tant !
cette fleur
dans ton regard
leurs lèvres colorées les soirs d’opéra…
prenait du plaisir et de l’insouciance, en se promenant vers les courbes sereines des temples,
les rivières, et l’allure altière de leurs cormorans aux aguets,
victuailles,
vers les montagnes et le ciel, nous éblouit d’infini,
toujours, se couvre de brume comme pour ne cesser de nous faire méditer,
rides émouvantes du temps …
offert ce livre,
qu’aujourd’hui,
tu y puises la sagesse
nécessaires…
je t’en prie, maman
plus jamais mal
plus jamais froid ! »
Rêve de jasmin
tu t’envolas, sans nul doute pour rappeler et emporter avec toi les senteurs de notre jasmin qui , l’été venu, répand ses trésors dans toute la maison, déambulant à loisir le long de chaque
étage …j’en parlais dans les toutes premières nouvelles, il y a quelques mois déjà …
il pousse toujours avec le même talent
et caressera toujours ton souvenir
de sa blancheur généreuse
pure, comme innocente
et tellement présente …
Il fait naître de merveilleux sourires

!
bouffée de romantisme
expressément
