Un jour de décembre au Teatro dal Verme …
Avant de vous emmener par les airs vers un pays résolument exalté et romantique, je tiens à remercier toutes celles et ceux qui ont contribué à m’offrir ce fabuleux séjour en Italie et à me faire vibrer en live avec la musique inégalable, fascinante, déchevelant les étoiles du ciel, de Ludovico Einaudi, lors d’un de ses concerts qui avait lieu à Milan le 14 décembre, au Teatro dal Verme.
C’est ce cadeau, cet instant purement fantasmagorique, que j’ai en effet choisi par le biais de vos délicates intentions déposées, directement ou indirectement, dans ma boîte à rêves.
Mes soixante printemps écloront d’extase à jamais à travers les fleurs uniques de ce sublime sentier emprunté …
Encore merci, magistralement merci …
*****************
Merci également de demeurer indulgents avec la qualité photographique des images qui vont suivre, mon inséparable Lumix ne m’ayant pas accompagnée cette fois-ci, pour d’évidentes raisons pratiques …
Je n’ai emporté qu’un simple numérique de poche dont l’objectif n’a pu rattraper dans son excellence son confrère Leica !
Le récit, je l’espère, comblera ce manque …
*******
Il avait neigé sur la région quelques jours auparavant, le sol en avait conservé l’empreinte. Je la contemplais, nostalgique, comme l’on découvre à travers bois la trace d’une louve que l’on aurait aimé voir, rencontrer …
Sept heures du matin, l’église de Malpensa a une voix magnifique !
Les cloches jouent une mélodie ressemblant à une sortie de mariage, sans doute celui du matin avec l’hiver …
Nous avons peu dormi, le système de ventilation du chauffage avait le souffle d’un train fou dont on ne peut maîtriser les commandes, mais ce chant irréel rajustait tout, venait se poser sur nos oreilles avec la splendeur éthérée d’un miracle !
Nous ne pourrons prendre la navette de neuf heures, déjà bondée. Le temps d’entrer dans la petite église, toute vêtue de fresques d’anges et de lueurs d’aquarelles, nous sera ainsi offert …
Les suspensions qui flottent par-dessus l’autel nous ramènent au grisant souvenir du botafumeiro …
A un moment donné de ma méditation, un écho sourd se fit entendre, à la manière d’un gong magique. Je me trouvai soudainement projetée en plein coeur du roman de Victor Hugo « Notre Dame de Paris » !
La navette nous déposera devant l’aéroport Terminal 1, d’où nous prendrons le bus pour un trajet d’une heure jusqu’au centre de Milan.
En chemin, les montagnes enneigées au loin ont les fossettes joyeuses du Frioul de mon enfance …
Je vous laisse les imaginer, noblement drapées de blanc, le bus allait trop vite pour me permettre de les cueillir en image !
C’est une « Italie à la sauvette » (pour reprendre précisément les termes de mon « infiniment téméraire » coéquipier de vie !) que je redécouvre, qu’il découvre pour sa part.
Deux jours, c’est très peu, un après-midi d’errance tout au plus, entre les multiples trajets à effectuer . J’avoue qu’il faut être un peu fou, voire déraisonnablement épris, pour donner tant d’énergie dans le seul dessein de voir en personne Ludovico Einaudi poser ses mains de magicien sur son piano …
Mais que ne ferait-on pas par amour !
Les montagnes défilent encore, me replongeant à foison dans l’univers de mon enfance et d’une partie de mon adolescence, je savoure cette apnée délicieuse …
Me reviennent en mémoire la vieille « nonna » dont la barbe piquait et sentait le foin, qui me donnait des pommes au four enroulées dans un pan de son tablier noir, les majestueux cyprès, combien leur senteur était entêtante sous le soleil, le vin chaud des soirées à la guitare …
Qu’il me sera toujours cher ce village que je parcourais en vélo, de long en large, mains absentes du guidon, bras flottants, une position qui me semblait alors être la plus confortable pour respirer sensuellement l’air, n’en perdre aucune particule de bonté !
Nous traversons de longues avenues, rares y sont les fenêtres sans balcon, véritable identité dans les pays méditerranéens.
Un taxi nous amène au London Hôtel sur un air d’opéra …
La rue a des accents de Puccini dans « Madama Butterfly », nous la laissons nous étreindre de sa volupté !
Viens, viens, prends ma main !
« Al Cantinone », ce mot nous plaît, car il contient le mot « cantine » et sa devanture sent le terroir …
Chianti, polenta et euphorie seront au rendez-vous !
Paroles, gestes, échanges, ondulent dans l’air en flots passionnés, et je découvre, rassurée, que rien n’est bien loin des racines ancrées à l’humus de ce pays, qui sont la frénésie et le coeur !
Je retrouve en rêve mon grand oncle, d’après l’histoire qui me fut contée, jubilant d’impatience en débarquant sur le quai de gare avec sa brouette de ferraille qu’il baptisait la plus belle du siècle …
Je le retrouve et me retrouve au coeur de ce pays où l’insensé a un visage des plus charmants, où les émotions s’adonnent à l’un des plus étonnants feux d’artifice humain qu’il soit donné !
La rue est tout à la fois un orchestre, un théâtre, une foire aux personnages, du plus tendre au plus farfadet …
Il fait un froid sec qui saisit au vif, il a la nature de ses gens. On l’accueille comme un bienfait, l’écho d’un applaudissement, une écume fraîche sur nos pieds nus …
La rue regorge de pigeons presque autant que de passants …
Ces vagues de sons, ces voix, ces rires, au coeur de l’hiver, ont un réel goût de marrons chauds !
Par endroit, la rue devient même … la plus précieuse des dentellières !
Le Duomo, la troisième plus grande église du monde !
Je n’ai jamais autant heurté de bordures de trottoirs, autant évité des vélos de justesse, je n’ai jamais été autant dans les nuages !
Ici, à chaque pierre, on entend une source, un incantateur murmurer …
A chaque mèche végétale qui dégringole, on imagine un violon déchaîné …
Sur les ruines d’une citadelle, un duc construisit une forteresse au xv ème siècle, il s’appelait Francesco Sforza et donna d’ailleurs son nom au château …
Il en avait des rêves de chevaliers dans la tête !
Pour l’heure, les miens sont de grenat et d’ocre, parant des murets de verdure, entre soleils égyptiens et musique d’ailleurs …
Pour les yeux d’une sirène !
Il lui parle des jardins de naguère …
Elle lui offre, en guise d’éclat de rose, un furtif baiser dans le cou …
Depuis, le banc en est resté indubitablement poète !
En repartant, nous croisons un grand-père, il « nonno » entouré de ses petits-enfants …
Que leur conte-t-il ?
Des histoires d’oh et de fée-haie-rit …
On dirait qu’ils l’écoutent, sagement, puis s’endorment dans son giron …
Vers 17 heures, après avoir bien erré, nous décidons de faire une sieste d’une heure, mais je ne parviens pas à dormir, tout en moi palpitant de hâte et de fébrilité !
Nous sommes à trois minutes du Teatro dal Verme, ce grand moment tant attendu, son aura est trop proche …
Et j’écris, j’anticipe , ces mots en regardant la fenêtre » Cette nuit, même si toutes les lumières devaient s’éteindre, la clarté du ciel parviendrait jusqu’à moi à travers mes rêves et le resplendissement de mes souvenirs de concert ! »
La lumière se maintenut mais la nature de mes souvenirs n’en fut pas moins grandiose …
Il est un peu plus de 19 heures lorsque nous franchissons le seuil du teatro , étincelant sous son manteau bleu du soir …
On nous fait attendre un peu avant d’entrer dans la salle puis nos pas l’effleurent enfin. Si, au cours du concert, deux morceaux m’ont fait couler de vraies larmes sur les joues, c’est sans doute le moment où je pénétrai dans la salle qui me causa le plus d’émotion, même si celle-ci demeura invisible !
La salle ici représentée au tiers de son ampleur. Elle fut comble !
Il est venu s’asseoir telle une ombre, quasi évanouie dans le décor, dos au public.
Il était là, effacé mais prodigieusement vivant, à la façon d’un chef d’orchestre, levant la main à la fin de chaque interprétation, avec une élégance princière, faisant de chacune de ces fins un envol prestigieux par sa rareté, son impact laissé sur le silence …
Chaque morceau musical semble être une scène d’amour qu’il termine apaisé de son désir, d’une jouissance aérienne. Sa main levée devient alors plume d’ange, aile d’albatros, fleur d’Albizia !
Vous décrire ce concert m’est une tâche bien délicate, voire périlleuse dans la crainte de le dévaluer, les concerts d’Einaudi ne peuvent être retranscrits de quelque manière que ce soit, il faut tout naturellement, tout intimement les vivre …
Chaque instrument tour à tour se fond ou s’écartèle, est souffle d’eau ou tremblement de terre, orage ou perle de brume …
Sûrement nés d’une histoire d’amour entre l’inattendu et le réel, on ne sait pas toujours d’où ces instruments proviennent !
Il y avait en effet ce soir-là un instrument qui ressemblait à une cage à oiseaux que le musicien frôlait à l’aide d’une baguette, insolite baiser …
Il y avait aussi, posés par terre, ces bols en porcelaine remplis d’eau et amplifiés par des hydrophones plongés à l’intérieur …
Tomoko Sauvage est la musicienne des gouttes, des vagues et des bulles qu’elle fait résonner avec ses doigts sur l’eau, tout un monde expérimental et d’intonations mystiques. Parfois, il lui suffisait de suivre le pourtour d’un bol, toujours avec le doigt, pour créer une divine alchimie.
Hors norme fut encore le frisson qui jaillit des mains du violoncelliste, lorsqu’il ne fit rien d’autre que caresser ses cordes, laissant simplement glisser ses mains de haut en bas …
Et le spectacle, en arrière plan, sur l’écran, fut de la même veine artistique et émotionnelle !
Il émane une sorte d’allégeance dans la manière qu’a Ludovico Einaudi de saluer son public ; il se courbe en serviteur, penchant humblement la tête, comme entièrement fidèle, obéissant à l’âme de sa musique, dont il se veut n’être que l’infime élément, l’ébauche, la silhouette ….
Nous n’avons fait que deviner ses mains sur le piano, mais les notes qui s’en échappèrent eurent l’effet du Zéphir sur notre peau …
Et puis les premières fois, car c’était bien la toute première fois que nous assistions à un concert d’Einaudi, laissent toujours un goût d’inoubliable !
Ludovico Einaudi est, à mon sens, et je ne dois pas être la seule à le ressentir ainsi, un génie. Ses musiciens sont des génies …
Cette musique est un véritable joyau de l’univers !!!
Et afin que vous puissiez continuer à rester enveloppés dans la magie de ce voyage, je vous offre un lien ICI
(il s’agit de l’un de mes concerts préférés, proposés par You Tube).
Ayant pour habitude de changer de musique à chaque nouveau billet, je vous mets également le lien du concert, complètement magnifique, qui passe actuellement sur mon lecteur de blog , c’est ICI
Je n’ai trouvé nulle part un quelconque enregistrement du concert auquel nous avons assisté, désolée !
Nous avons quitté Milan, légèrement enrobée de brume, pour aller prendre le train jusqu’à l’aéroport Terminal 2 …
Mon coéquipier de vie, qui m’a suivie dans cette aventure, n’en aura emporté que des pleins sacs de rêve, d’enchantement et de plaisir …
Et, bien sûr, je partage ample-aimant ses sensations !
Et comme, très souvent, le voyage garde en mémoire nos attentes, pour nous les servir sur un plateau sans crier gare …
Contemplez ce qui suit, à l’arrière des nuages : la montagne !
Merveilleux Noël à toutes et à tous,
dans l’infime joie des choses et la fraternité !
Sans oublier ceci …
» de croire toujours éperdument en vos rêves !!! «
Paris, quai du bonheur …
En quelques heures, tant de gens nous ont souri et ouvert leur coeur …
Nous n’en revenions pas de ce Paris dit « si indifférent » !
Prévert, m’en voudras-tu si je façonne légèrement tes mots pour dire « Paris est tout petit pour ceux qui …portent en eux une infinité d’amour »
Et nous avons marché, marché, sous une pluie souvent battante, redevenant nomades …
Tout nous faisait éclore, cette pluie sur nos instincts les plus fous, greffes timides jaillissant tout à coup en rivières de pétales.
Je marchais, une coccinelle sur le nez, les oreilles rêvant à des notes de piano, la colombe de Messiaen voyageant en silence sur mon épaule …
Et même le ciel ne cesse ici de flâner car Paris lui offre des allées et des allées de lilas !
Dans l’air, des pages de vie s’ouvrent, se tournent, dans un bruit mystérieux, se mêlant à l’émotion du feuillage …
Assise sur un banc, face à la grille de l’école, elle attendait, révisant le tant, dans sa fringale de temps, sur l’âme éparpillée, offerte, de son gigantesque carton à dessins …
Il manque un manège, me disais-je, à cet instant si romantique finalement. Et Van Gogh, je l’imaginais bien, ajouterait une touche de bleu doux au reflet apeuré de ses yeux …
Sur ce même banc, combien de mains frémissantes, de rêves surpris ou envolés, d’attentes en valses lentes ou exaltées …!
Qui n’a pas connu, un jour, ce trac des grands comédiens, avant que le rideau ne se lève sur la lumière de son destin ?
Chaque troquet me donna envie d’aller m’y asseoir, y respirer la vie, la mort, et l’écrire dans un mouvement irréfléchi …
Mais un simple bout de trottoir me suffirait, comme ce garçon, près de son arbre imaginaire …..
Paris est constellé d’arbres imaginaires, de lieux pétris dans cette glaise, éperdument particulière !
Nous les avons suivis, vers ces quartiers furieusement insolites et délicieux, non très loin de l’école, de la rue du Moulin-des-Prés , à la Butte-aux-cailles ….
Avant de partir, j’ai oublié de dire à Doisneau que le mot « allégresse » prenait aussi deux ailes !
(A son violoncelle)
______________
Pourquoi Paris et juste pour quelques heures ?
La réponse se trouve à l’article précédent, il vous suffira de …déplier, dans le sens du ciel, un parchemin !
Pour une « rarissime » fois, j’ai pris très peu de photos, mon appareil étant quelque peu encombrant pour ce type de flânerie.
Une autre escapade sur Limoges vous attend, déjà effectuée lors du concours des Beaux-Arts. Vous partagerez la douceur des bords de la Vienne, le chemin de la cathédrale et les sublimes sculptures de Marc Petit, exposées à ciel ouvert dans le jardin de l’Evêché ….En espérant que je saurai y mettre toute l’authentique spontanéité : il faudrait toujours pouvoir écrire sur la frénésie de l’instant, en avoir expressément le temps !
Plat pays : un peu de récit !
Avez-vous gardé un p’tit brin de muguet ?
Oh oui, j’en suis sûre …au moins
dans votre coeur
!
(Pour en cueillir, se rendre sur mon diaporama commenté du « Plat pays » dans « mes livres
d’images« )
Mon plat pays …le mien, celui qui m’a vu naître sur les berges d’un canal, bercée par
le souffle des péniches et le lourd pont de fer qui se rabaissait sur leur passage ….comme tout ce qui est pudiquement enfoui, vais-je savoir vous en parler ?
Souvenirs et visages se fondent dans un joli camaïeu, mais …il y a tant et tant de
nuances de bonheur !
La première qui me revienne est sans doute celle du légendaire « marché de Wazemmes »
…vous vous souvenez ?
J’ai eu droit à un « gros bisou » de ce charmant vendeur de délicieux, succulentissimes
pains au sésame …Ah ! la chaleur maghrébine !
De similaires gestes d’amitié avaient déjà eu lieu quelques années auparavant sur le
même marché … C’était en 2006, dans une vaste épicerie maghrebine, flairant bon le voyage !
En nous dirigeant vers la caisse, je vis un beau pain qui me fit écarquiller de joie le
regard et je n’ai pu m’empêcher de dire au monsieur qui allait enregistrer nos marchandises « Oh ! Qu’il est splendide ce pain ! »… Il me regarda et me répondit « Prenez-le, je vous le donne
! »
Je me souviens encore de sa saveur, c’était la
première fois que je goûtais de ce pain…Ce fut la fête, dans mon palais mais aussi
mon coeur !
Alors, en le savourant, tout me revint …la foule, les couleurs et un air de violon, du
« Grapelli », divinement joué par un artiste de rue et qui s’échappait comme par magie de cette impressionnante masse humaine que nous surplombions ….la vie est folle !
Quand allons-nous apprendre à nous regarder, les yeux purs et le coeur
dévêtu …
Quand allons-nous réellement chercher à nous comprendre et cheminer
ensemble comme au travers d’un paysage insolite ?
J’avais déjà eu l’occasion d’employer cette phrase, c’était sur le chemin de Compostelle cette fois, à
Moissac plus précisément, où j’ai écrit : « Merci gentil monsieur du Maghreb ! »
Je le redis avec autant de plaisir ici !!!
J’ai trié pour vous quelques bons vieux clichés d’albums momifiés par la beauté du temps, et je suis
repartie à la même époque, en 2006, sur quelques chemins de campagne …Instant
charme
tendresse !
Un p’tit parfum de « fermes », ça vous dit ?
A certains de vos commentaires, j’ai senti en vous la fervente envie de connaître la capitale
européenne de la culture, j’ai nommé « Lille » bien sûr !
Alors …j’ai glané glané mais ai trouvé très peu à mettre sous votre dent, si ce n’est qu’un moment
encore diablement imprégné de magie dans ma mémoire …
C’était « au marché aux livres de
la vieille bourse » !
Ici, et au sein d’une architecture magnifique, dans la cour intérieure de la « vieille
bourse », le marché aux livres prend place depuis des décennies ! On y trouve des livres anciens et d’occasion, des cartes postales, des monnaies anciennes …
Moi, ce qui me fascina dans ce lieu furent … »ces joueurs d’échecs
passionnants et passionnés !«
Cinq bonnes années plus tard (il n’y en avait pas lors de notre dernier séjour) je me
souviens des ondes captivantes qui m’avaient alors emportée… ces joueurs !
Ils transmettaient par leur endurance effrenée, leur
silence vivant…toute la fièvre qui se glisse au coeur de chaque réflexion !
Et ce spectacle saisissant s’est joué ….des heures et des heures durant, sans que le
plaisir ne s’ôte une seule fraction de seconde de leur visage !
La vie est ainsi faite …
Chaque ciel, chaque pierre, chaque sculpture du temps n’a la poésie que de nos
émotions !
Et quand j’ai revu, ce printemps, la somptueuse « église St Christophe » à Tourcoing…je
me suis revue bien des années en arrière, assise sur un banc !
S’asseoir avec toi sur un banc
Et donner quelques frites aux pigeons
Tout réapprendre de la vie le coeur battant
Et rentrer main dans la main à la maison !
Maman.
A Yoann…
Yoann avec qui j’ai partagé ce moment simple et merveilleux, sa soeur « Gwen » n’était alors encore
qu’une toute petite graine (d’un mois et demi) dans mon ventre……………………...Emotion !
Mon récit sera court et d’ailleurs il touche à sa fin déjà …
Je vous l’ai dit un peu plus haut … j’aime parfois avec pudeur !
Durant mon récent séjour, je voulais revoir mon Lycée à Cambrai et le
pensionnat…respirer un peu de cette ambiance, un rien « Cercle des Poètes disparus » !
J’avais envie également d’aller toucher le coeur des mineurs, lever longtemps les
yeux vers ces hauts monts noirs où s’accrochèrent tant de dignité et de courage, y revivre « Germinal » …………..
une prochaine fois, peut-être
…?
Si d’autres « cris du coeur » ne viennent pas se greffer entre temps
!
La vie est tellement belle, lorsqu’elle ressemble à ..
un cadeau surprise !
Le plat pays : diaporama commenté
Le voici enfin, ce bébé du « Plat Pays » !
Ce fut un peu long, je vous l’accorde ….
Mes diaporamas me demandent toujours un peu de temps, car je les illustre toujours de
commentaires ! Commentaires (à mon sens) indissociables de l’image et sans lesquels le voyage ne serait pas réellement retranscrit !
Comme je l’ai dit récemment à un ami « les images perdraient toute leur beauté sans les
mots qui les accompagnent …! »
Mon p’tit séjour fut surtout l’occasion de retrouver ma famille et quelques amis …Il
constitue donc, avant tout,
« un bouquet de joies et de mots
simples ! »
Pour le consulter, il y a aussi deux façons très simples ! Déjà, se
diriger vers ma rubrique « Mes livres d’images » et ouvrir l’album « Plat pays, (printemps 2011) »
Ensuite, après avoir ouvert l’album, vous accèderez directement sur un
diaporama, et c’est là que deux chemins s’offriront à vous !
Soit vous restez sur ce diaporama tout en sachant que, parfois (pour ne
pas dire « souvent ») mes commentaires ont été longs. Aussi, pour les visualiser en entier, il vous suffira de placer votre souris sur les petits points de suspension en fin de phrase. Mais, vous
savez que j’affectionne tout particulièrement les points de suspension pour leur p’tit côté « liberté d’aller et de penser », comparé au point qui est plus formel et catégorique ! Si bien
que, certaines phrases pourraient vous paraître terminées alors qu’elles ne le seront pas ! Je vous conseillerai donc de poser instinctivement votre souris sur les p’tits points de suspension à
chaque fin de phrase ….
La 2ème façon de visualiser mon diaporama commenté (cette option étant
toujours à votre choix) est , une fois sur le 1er diaporama, de cliquer sur l’annotation en haut « Afficher sur Skydrive ». Et là, une page s’ouvrira avec le diaporama commenté sur la gauche et les
photos à faire avancer (ou reculer) sur la droite (en haut).
L’avantage de cette façon est que le commentaire y figure entièrement,
sans avoir besoin de faire quoi que ce soit !
Dans tous les cas, par les deux chemins vous pourrez voyager à votre rythme et rester
sur une image durant des heures si le coeur vous en dit …
Je complète toujours mes diaporamas commentés par un récit (qui, jusqu’à présent, n’a
jamais excédé trois longs billets selon le voyage…)
Vous pourrez donc le lire prochainement ….
Le récit me permet d’exprimer « les moments forts » dont je n’ai pu, bien sûr, relater sur
un simple diaporama commenté , même si ce dernier est toujours conçu dans un « esprit d’émotion » !
Je vous ai choisi (en avant propos) une vidéo d’un « chanteur poète » néerlandais
que j’aime depuis l’adolescence « Dick Annegarn » (Sur la vidéo : celui qui se roule sur le sable …)
J’ai toujours ressenti une âme et une profonde authenticité chez cet auteur compositeur
interprète …
Si vous en avez le temps, écoutez de lui « l’orage », « la limonade » ou « Bruxelles »
….pures merveilles !
En attendant mon récit, et …afin que vous soyez toutes et tous bien installés, je vous
prête volontiers mon
hamac et cadeau d’anniversaire emporté du « Plat pays » …vous allez même savoir dans quel lieu « magique » !
je vous laisse , les rêves en éventail …
en espérant que votre coeur touchera …
le ciel !
Sokone : Noël 2009 – 1ère partie
SOKONE : Noël 2009 – 1ère partie.
















Joséphine, la Directrice
Siré, sa collaboratrice
Quelques « petites merveilles »
Vous pourrez également suivre sur l’Album » Sénégal, Noël 2009″ la visite des étages concernant l’école ci-dessus… »le bijou » comme le nomme son créateur et à très juste titre !!! Les jeunes filles y apprennent la cuisine, la couture, la fabrication et la transformation de certains produits locaux, la broderie, la teinture…
Autres produits transformés : Le mil sert à faire des brisures, des granulés et du couscous – On fait également des brisures avec du maïs ; il en existe en 3 dimensions (petites, moyennes et grandes).
Un drap brodé
Siré s’occupe de la broderie, de la teinture, de la confection des bijoux et de la transformation des produits. Il y a une moyenne de 13 élèves par classe mais le travail s’effectue par groupe de 10. Le 1er groupe s’associe au 4 ème groupe chaque lundi (jour de la broderie) et chaque jeudi (jour de la teinture) et le 2ème groupe s’associe au 3ème groupe.
La cotisation journalière est de 50 Frs/jour, les retardataires payent 100 Frs/retard et les absents sans justification 200 Frs. Avec l’argent des cotisations, Joséphine achète du tissu et du fil pour les vacances. (Pendant l’année scolaire, ce sont les élèves qui fournissent les produits). Les cotisations représentent un prix dérisoire et elles reviennent déjà aux élèves en produits pour les vacances. Chaque femme peut également acheter un mouchoir ou un napperon afin de se rappeler des motifs.

SOKONE : ses écoles, son hôpital, et les « Soeurs de la Providence » …
Joséphine nous expliquait que ce système de « boîtes aux lettres » (ci-dessus sur la photo) séparant le couloir de l’extérieur était relativement récent. Avant cette installation, rien n’existait et la chaleur avait donc tout le loisir d’envahir les couloirs ainsi que …la poussière !

Sokone : Noël 2009 – 2ème partie
magnifique, symbolisant la paix et l’amour entre les peuples !
assises, le visage rayonnant à la fois d’énergie et d’amour !!!
conditions précaires de démarrage…où ces mots tels que partage, humilité, courage , peuvent y donner l’écho !
villageoise, au catéchisme, à l’ Education, aux problèmes de la population liés à l’hébergement à la santé ou à la nourriture et l’habillement, et à ceux des
étudiants ne pouvant se prendre en charge au niveau hébergement, déplacements ou fournitures ….. »points de suspension, infiniment suspendus
la générosité de leur coeur ! »
« Sumène » …
poteries africaines se tenant en face des caisses de Super U à Yssingeaux. Nous avions remarqué des jeunes aidant à chaque caisse au rangement des provisions dans les sacs. Nous
l’avons su plus tard par Bruno, cette aide apportée aux vacances de Noël et de Pâques fait partie des actions servant à financer leur projet d’échanges avec l’Afrique. Nous n’avions pas eu
le temps avant notre départ de confectionner quelquonque cadeau et ces magnifiques terres cuites étaient l’occasion rêvée ! En quelques étincelles, sûrement celles d’une
passion ardente, nous fûmes entrainés par Bruno sur sa splendide dynamique humanitaire au Sénégal ! Il nous parla alors de la « Case Yssingelaise » se trouvant au sein d’une Ecole de
Promotion pour jeunes filles construite par leur soin, et accueillant les touristes solidaires … Noël avait toujours évoqué en nous des désirs profonds, voire enracinés, de partage,
de don de soi et de gestes d’amour sans avoir pu, jusqu’à là, leur donner vie !
fut comme ……. »un véritable appel de l’âme » !
prononcé une intense prière intérieure en guise de louange et de remerciement …Notre ange « Yoann » venait de s’envoler depuis 2 mois, et je ne pouvais que me souvenir ici de ses mots nous
engageant si souvent à aller connaître le monde et, plus particulièrement, cette Afrique qu’il avait connue enfant…Et, cette rencontre qui venait d’avoir lieu en ce Noël et sur
la terre qui l’avait vu naître, n’était autre que son sourire, son chant d’amour, son « cadeau » !
aidée de Siré ?
Joséphine n’a pas son pareil pour partager et distribuer ces fonds à bon escient !
les discussions. Joséphine a également travaillé à l’Hôpital en tant qu’aide-soignante, mais encore vivement aidé les Soeurs de la Providence…et, je suis sûre d’en oublier
… »Mille pardons, ma Joséphine, si c’est le cas ! »

partager

nous avons fait en essayant d’établir un juste équilibre entre la force de nos émotions, les besoins réels et les moyens financiers dont nous disposions …
!
entrainant également maintes et maintes remises en cause personnelles et je dirai…qu’elles font partie du lot quotidien de la vie en Afrique ! Ces réflexions m’envahissaient déjà lorsque je me
trouvais en Centre Afrique comme elles le firent pour d’autres voyageurs de passage s’étant fervemment attachés à ce pays !
(dix jours …c’est très court !) : aller glaner une matinée avec les femmes de N’Diaffe (le temps nous a malheureusement manqué !), mener au vétérinaire cette pauvre « Bérou » que
nous sommes entrain de contempler et qui semble tenir difficilement debout depuis son avortement…? (nous ne le ferons pas !). Une chose était toutefois certaine : nous irions à l’Hôpital
comme prévu !
1er appareil pour radiographie ! Oui, certes, en y repensant, et comme je l’affirmais tout à l’heure, cette décision ne fut sur l’instant …que du bonheur ! Mais, aujourd’hui, même si nous
sommes toujours heureux ce n’est pas d’un bonheur « rassasié », car , dans ce domaine médical, je me demande combien de « gouttes d’eau » devront ainsi s’amonceler avant de combler l’océan
!
je me souviens des mots que j’avais inscrits sur mon carnet-fétiche, quelques jours avant de me rendre à l’Hôpital …
ce que nous pouvons et même
que ce que nous pouvons… » !
où mon coeur marchait « sur la pointe des pieds », comme s’il avait aperçu un enfant endormi sur les pages d’un conte de fées et qu’il craignait de le réveiller …j’avais presque honte d’être moi,
honte d’être blanche !!!
renforcées …
richesses, son propre patrimoine, mais, EN AUCUN CAS , ne l’européanisons ou rompons sa propre histoire… Faisons là au contraire scintiller au fil du temps …! «
l’avion, mon ange, qui m’ont fait oublier la peur et m’émerveiller un peu plus des nuages… je repense à la calebasse que m’offrit « Siré » , sans doute l’un des plus
beaux cadeaux reçus de l’Afrique en mémoire à tes joies d’enfant en Centre Afrique ,
quand je l’ai vue m’attendant, posée sur la table du préau, je l’ai de suite bercée contre ma chair et j’ai alors trouvé que sa peau avait la douceur de ta joue, mon ange
!
…Yoann te remercie du plus profond de son coeur resté « enfant »

chantait accompagnée des tam tam…
tout jamais l’avant-dernier jour de notre départ. Nous venions de rendre visite aux Soeurs de la Providence, accompagnés de Joséphine. Puis, juste avant de visiter son école, nous nous sommes
sentis le besoin de nous recueillir. Joséphine franchit la première le seuil de l’Eglise, je l’ai rejointe un moment plus tard, pendant que Patrick priait près de la Vierge dehors, dans le petit
jardin. Je suis restée un bon moment seule ensuite, à la fois parce que je ressentais ta présence, mon bel ange, et que j’avais aussi envie de me réimprégner des lieux, comme l’on
revient sur un lieu de souvenir particulièrement chargé d’émotion ! Je me suis assise exactement à la même place où nous nous tenions cette nuit du 24 décembre, contemplant à
maintes reprises le petit coeur bleu sur le mur puis, comme guidée par une main invisible, je me suis retrouvée devant cette crèche, qui ne m’a pas parlé de la même façon que les autres
…
« Michel » que je demande ce pardon, qui a fabriqué de ses mains toutes ces figurines ! Il les a pétries façonnées taillées peintes jusqu’à défaillir, de jour comme de nuit …jusqu’à
l’épuisement le plus absolu ! Comme s’il avait voulu y jeter toute sa misère, toute sa souffrance, et remettre toute sa vie entre les mains de Dieu …
!
qui nous raconta cette histoire lorsque je sortis de l’Eglise et lui confia que « la crèche » m’avait créé un étrange bouleversement, que j’avais ressenti le besoin viscéral d’y confier mes pensées
tout en laissant mes mains appuyées contre l’écorce de la calebasse servant de support aux chandelles.
à Dieu de toutes leurs ultimes forces … comme tu le fis aussi, mon ange adoré, au sein de la Cathédrale où tu passais le plus précieux de ton temps, y déversant larmes et
cris dans le plus douloureux des silences…
fis encore peu avant de t’envoler vers un ciel de paix et de lumière,
sans but sur le sol impersonnel de rues et de routes inconnues ! Parfois, quelques personnes entrevoient son visage, mais, le temps d’un bref espoir réchauffant alors le coeur des
siens, il disparaît à nouveau dans l’infini du désarroi …Aussi,

tout ce qu’il peut y avoir en nous de vigueur et d’espérance afin qu’il revienne un jour au sein de la famille chérie qui ne cesse de l’attendre

passâmes chez François, en compagnie de sa famille et de ses amis.
aussi comme ces quelques grand-mères causant tranquillement par-terre assises au milieu des poules, ou les filles tirant l’eau du puits au milieu de la
cour …je revois avec infiniment d’affection ce gentil « papa Faye » (père de François, Joséphine,
Jean-Bernard …) assis sur une natte par-terre, au milieu de gravats, nous parlant de « Paix » ! j’avais conscience alors de le contempler comme l’on contemple un vieil arbre dont on s’abreuve de
la sagesse qui s’achemine entre les rides …
« deux incorrigibles bébés » …et
et éblouis, un groupe de jeunes s’appliquant à exercer, dans la plus grande des perfections, des mouvements de gymnastique !
!
souvenirs !
déjà, le coeur battant … »serré » devrais-je dire, tel un étau !
flottant librement dans l’eau, je revoyais les silhouettes épuisées des femmes en salle de travail à l’Hôpital, je ressentais la main de Joséphine dans la mienne sur la calèche nous ramenant
de Diamaguène à Sokone et réentendait sa voix me parlant en chemin de son enfance …Nous étions alors dans la salle d’embarquement et , comme pour m’agripper à la seule issue de secours et
éviter d’exploser en sanglots, j’ai téléphoné à François …Puis, la musique toute empreinte de nostalgie de Royal Air Maroc me nouera un peu plus la gorge ! En descendant de l’avion sur
Casablanca, Patrick qui aperçut une africaine encore assise sur son siège la salua d’un immense bonjour chaleureux , elle le regarda avec une passable stupeur « ..Eh non, Patrick …nous ne sommes
plus sur le sol de Sokone, où les bonjours pleuvent comme des bouquets de fleurs… » !
fébrilement du monde que je m’efforcerai de desserrer les doigts de cette enfant qui tiennent et allient nos deux mains, pour laisser filer nos deux silhouettes au lointain, chacun sur son propre
rivage …
marquante, qui venaient compléter à merveille tout ce que nous avions déjà perçu de l’Afrique, je cite « …chacun ici, nous a-t-il dit, vit pour aider l’autre et prie pour garder
confiance…! » MERCI pour ces mots, « Bathie » !
parant de la beauté du soleil qui s’étire et s’endort …
sorte, ce qu’il fut auprès de nous et qu’il représente encore et toujours… »un arbre à paroles, un arbre à pensées …des plus magnifiquement enracinés ! » . Et, par lui, et par toutes
celles et ceux rencontrés, nous continuons à comprendre, partager et nous abreuver de
préau »
petite « Marie Cécile » s’y était endormie, et « Bâ » y installe chaque nuit matelas et moustiquaire pour se reposer tout en veillant sur les lieux de sa plus extrême vigilance …et cela me
rapproche avec émotion de vieux souvenirs d’Afrique, encore, et concernant les gardiens !
commun. Et, j’irai même jusqu’à affirmer qu’ils portent en eux l’instinct qu’ont les animaux sauvages à bondir sur leur proie, afin de protéger les leurs ! L’attitude de « Bâ » me l’a confirmée à
plusieurs reprises…
histoires dans la nuit, lorsque je ne parvenais pas à dormir. Il s’empressait alors d’installer une chaise à ses côtés afin que j’y prenne place…les nuits étaient alors bien fraîches et
c’est très souvent cette fraîcheur même qui me réveillait. Et, dans le tumulte des cigales…il me semble réentendre sa voix douce et profonde qui me berçait et m’emmenait en ballade à
l’infini…
que j’ai immédiatement reconnue en « Bâ » !
faire le gardien exclusif de « Yoann » en pleine brousse, dans un campement de safari où nous devions partir travailler (le projet ne s’est malheureusement pas réalisé).
… je n’oublierai jamais …



d’embarquement …et je me rends compte que je suis entrain d’achever ce récit, ma plume est entrain d’achever son voyage et s’apprête à ……
quitter l’Afrique ! »
bennen…
sur le déclencheur de mon appareil photo …
forcément un jour, deviendrait « source de bonheur » …
synonyme de …. »foi » !
eaux où se mirent nos « longues et élégantes dames mangroves » , puisse voir le jour dans l’éclosion des chants des sourires et des espérances retrouvées, qu’il aboutisse sur une superbe
solution économique qui valoriserait parallèlement toutes la beauté et les richesses infinies de ce patrimoine magnifique !
sur ce que portent les femmes « …Ont-elles bien vendu aujourd’hui ? »
naïfs,





Veille du départ pour Sokone
Nous l’avons bu à votre santé !
A la santé de vos rêves et des nôtres, à celle de vos espérances et de la splendide fraternité que vous nous avez
témoignée tout au long de cette année !
Et, ce bon « miel de la mer » à la fois intense et doux, aux saveurs chaleureuses presqu »irréelles …nous vous
l’offrons en guise de partage, ainsi que ce beau nuage de couleurs qui flotte depuis hier au sein de notre demeure, aux reflets de notre exaltation profonde …
qu’il fallait que je vous offre aussi leurs ébauches en guise de cadeaux lumineux et naïfs !
l’infini le sol de ses pieds nus, et de manger avec les mains…n’a pu résister au plaisir de transformer nos étoffes en « poésie du voyage » !
plaisir de capter, toujours en images … « les mots » de cette poésie, tout en vous faisant découvrir une superbe esquisse,(celle qui semble regarder si tendrement Lola
!).
l’esprit voyageur » !), se sont mises à mêler leur passion sur le chevalet…naquit l’esquisse que j’aime à vous faire contempler aujourd’hui !
peine tous les traits des visages, des sourires et des paysages qu’elle traversa en « émotions » lors de son inoubliable voyage au Sénégal au printemps de la même année ! Et je
sais que toutes tes pensées s’envoleront à nos côtés, soeurette de mon coeur (et, de 4 ans, mon aînée). Eh oui, je suis « la petite soeur » …Qui vient de dire « …et fatalement la
plus chipie ?

ma légendaire règle en bois n’est pas en vacances et n’a pas quitté son pupitre d’écolier, alors « Prenez toujours garde à vos doigts » !!! (

force dans les bras comme on lancerait le plus magique des ballons et j’y ajoute
ange » parti à l’âge de 3 ans déjà humer les couleurs et les senteurs « uniques » de cette terre africaine …c’était en « Centre Afrique » …et il y a 23 ans déjà…
demain
!
« déjà » … car c’est « déjà » demain, lundi 21 décembre, que notre avion décollera de l’Aéroport de Bordeaux à 12H45 en direction de Casablanca, pour repartir ensuite à 19H40 pour Dakar,
où nous atterrirons à 23H20.
pour jeunes filles » de Sokone, qui viendrait nous accueillir, mais son frère « François ».
de ses « 40 ans d’existence » …nous allons débarquer en pleine fête, YOUPI !
et Président de l’Association « Skippy-club » (par qui notre projet a pris naissance) nous a envoyé une photo d’elle… dans son boubou








pages de blog.
l’heure…je n’en ai qu’une !) lors du baptême et de la 1ère communion de Lola célébrés cette année.
flammes …

étant, à mon sens, gravées dans le coeur et les mémoires !

… et, avouez que je vous comble !
recevoir de « Maria » notre amie et pèlerine slovène (rencontrée au gîte de « Jean Marc et Marie » à St Privat d’Allier),
véritable paysage de rêve !
consacrerai au retour à vous y plonger les yeux !
Passez un Noël …des plus


Les emplettes du bonheur
Mercredi dernier fut une journée toute enveloppée par les flammes d’un soleil doux comme un
foulard, une berceuse, et chaud comme le voyage, gravant sur notre chair le plus pur des emblèmes
« le bonheur » !




Sokone, au Sénégal. Le seuil de notre porte à peine franchi, j’ai eu irrésistiblement envie de réaliser cette photo, représentant un échantillon de chacun des produits que
nous emmènerons, tellement elle représente déjà pour moi (pour nous) le tout début d’une… »grande histoire » et, surtout, l’évocation en image de cette échelle du bonheur cité plus haut et qui
fut, ce jour-là et en nous … « extraordinairement surdimensionnée » !
souvient que …je travaille en école (!!!). Bon, le 1er qui rigole se prend …un bon coup de règle en bois sur les doigts …!!!
emplettes ont fait de nous
tellement emportés, comme ivres d’allégresse, et aussi de paix …




…..
cheminer sur tous les écrits, vous découvrirez la façon dont est né notre projet de partir à Sokone dans la rubrique « Rencontres » sur le billet intitulé « Renaître avec
2009 »



Autre emplette du bonheur, également synonyme de « rêve d’enfant » !
tiroirs où mes aspirations aiment à se blottir, j’en ouvre un de plus ici ; elle a un prénom léger comme la robe de son fruit, et son feuillage, d’une exquise fraîcheur, se déploie en un
long manteau de sommeil où jolies lèvres vermeilles se glissent ça et là …elle s’appelle
« treille »
et rime avec « merveille » !
!
mètres de largeur…
revois les innombrables treilles, maintes fois croisées, et égayant les jardins de la Galice ! Ce sont d’ailleurs elles qui nous ont décidé à laisser s’échapper enfin mon rêve de son tiroir
secret…
Aujourd’hui, le vent qui souffle entre nos pierres ressemble à s’y méprendre à celui entendu au « Domaine du Sauvage » en Aubrac (et l’on retourne, une fois de plus,
sur le Chemin de St Jacques !),
dans une case …sur un autre continent !
sur le sable, libres et fous,
vies
visages
…
splendide week end
…une « forêt de dessins » !
La « Haute Loire »..suite et fin.














La »Haute Loire », en Auvergne
LA HAUTE LOIRE en Auvergne…voyage dont mon coeur n’est jamais revenu !













































































































