Feu sacré ….
Au crépuscule, un prodige dans l’air nous laisse un rituel fascinant à observer …
Avant de redevenir ce foetus d’une fulgurante beauté glissant langoureusement dans les entrailles du ciel, le soleil dévale les prés, réinventant des pas de danse et ré-accordant toutes les mélodies intérieures de l’ombre. Il entoure les troncs de ses bras amoureux, les arbres attendent toujours avec impatience ce bercement aérien …
Il fait voler des baisers fous vers le front des roseaux, mariant tous les vents aux oiseaux, et baigne son corps chatoyant dans les eaux, les constellant de sa chair en océans brasillants et merveilleux, où le poète trouve un émail précieux pour les maints artisans de son imaginaire …
Tout cela se joue dans une relative indifférence des hommes, affairés à leur quotidien souvent illusoire, torturant quelque peu l’esprit rare et magistralement vivant de la terre qui pense alors « Etre un jour lune, étoile, rosée de l’aube ou ce soleil enchanteur, rien que pour le plaisir de se fondre puis renaître, n’en rêveront-ils donc jamais ? »
Et le soir vient se mêler avec émotion à l’incroyable inspiration de ce souffle dense …
Je me sens si petite tout à coup, un grain blanc serti dans un nuage, encore ignoré de l’horizon !
(Sabine/SAB-Lyse)
Sur le chemin des songes, je vous ai ramassé une jonquille …
Les beautés éphémères sont les messagères empressées de notre somnolence …
(Sabine/SAB-Lyse)
Au jardin des anges
Sous l’oeil déconcerté du feuillage,
deux feuilles mortes se regardaient …
Savait-il que la vie n’a pas d’âge
lorsque deux êtres ont décidé de s’aimer !
(Sabine)
(Pour le partage de grainesdevie : photos prises en décembre)
Bon hiver, soyez ... »Ivres-vert » !
En écoutant le vent
J’ai pris, en ce dimanche d’un froid cuisant comme le fouet, ce chemin ordinaire et fort bitumé, entre marécages et maïs, où l’on a instantanément tendance à penser qu’il ne s’y passera désespérément rien …
Et comme le vent ne cessait de parler, de « me » parler peut-être, je me suis imaginée une histoire …!
C’est l’histoire du vent qui me demandait d’en faire le prétendant le plus rayonnant, le plus épanoui, au bal de l’hiver…
Alors, j’ai cherché sur le chemin les plus séduisants effets qui pourraient orner son grand chapeau !
D’après vous, qu’aurait-il choisi ?
J’en ai trouvé, pour ma part, quelques-uns susceptibles de lui plaire …
Et ma ballade toute ordinaire et presque triste, au visage exsangue, emmitouflé dans son vieux châle aux couleurs défraîchies, a pris soudainement des airs de « princesse délicieusement mystérieuse » !
Voyez un peu ce que j’ai confectionné pour ce danseur hors norme :
Venue d’en Oh !
une pétale d’arbre
et en île d’herbe
une fleur paréo …
Une boucle folle
éprise de safran
et un regard d’enfant
à l’effet tourne-sol …
Un bel harmonica
en accroche-merveilles
pour rêver de java
sur une or-éole de soleil …
Et j’ai même trouvé celle qui l’accompagnerait à ce bal de l’hiver …
Elle dormait sereinement
la paupière lourde baissée.
Sa petite bouche d’ange
et son nez effacé
inspirerait mille menuets !
Laissons-nous
vibrer, valser, bercer
étourdir, rire et dire …
Et peut-être que
tout ce que l’on croyait insensé
ou nommait féerie
n’est finalement pas si loin de nous,
juste à côté !
Il glisse, il roule alors
à flanc de splendeur
comme des lianes de fleurs !
Ce sont nos yeux et notre coeur
qui coulent
sur les chemins du monde,
faisant naître à la ronde
entre les douces pierres de l’âme
des symphonies de cascades
qui enchantent
et se laissent enchanter …
Soyons comme l’enfant
lui non plus ne cherche rien,
il se laisse juste emporter
par le souffle des êtres
et des choses,
leur chant mélodieux
ou engagé !
A la seule différence
que lui sait
y prêter l’oreille
et que son oreille
sait entendre
et écouter …!
(Sabine)
———————
J’offre cette page à mon amie « Evajoe », pour illustrer la rencontre de mots proposée au sein de sa communauté et dont le thème est :
« la plume et le rêve »
La plume est voyageuse
et le rêve baroudeur !
Tous deux formant un duo fabuleux,
gourmands comme ils sont d’instants authentiques,
que la sérénité éveille et nourrit ….
Je n’ai pu faire autrement que d’illustrer de photos !
Car, comme souvent chez moi, la photo concrétise le rêve de ma plume …
(j’espère ne pas être « hors sujet » !)
Je crève d’envie, moi aussi, de créer ma communauté !
Elle s’appelerait : » sur les chemins d’oh «
Vous viendrez y poser, entre autres, tous vos grands et petits rien
qui enchantent votre vie …
Mais le temps me manque déjà terriblement pour réussir à tout concilier …
Alors, avec une communauté en plus (!!!)
J’espère pouvoir …
un jour …
« Un jour, un rêve » !
Sur le chemin du verbe ailer….
Vers la claire fée-t’AIME
M’en allant cheminer
J’ai trouvé l’âme si belle
Que je m’y suis ailée …
Il y a longtemps que je vole
Jamais ne m’arrêterai !
(Sabine)
Je ne sais si le verbe « ailer » existe et peu m’importe !
Je m’aile, tu t’ailes, il s’aile …c’est joli non ?
Sur le Compostelle alsacien …
Que j’ai hâte de vous faire partager ce divin voyage « en entier » !!!
———————–
Vraiment peu présente ces derniers temps, encore moins que les autres jours (ce qui n’est pas peu dire, sourire !)
Je sors d’une hospitalisation d’une semaine.
Rien de méchant pour l’instant, la situation ayant été prise à temps.
Une opération est prévue en janvier.
Devant me ménager, je serai peut-être plus présente à vos côtés (encore une fois rien de bien sûr me connaissant, rires !)
J’entame dès décembre par contre mon projet de « lecture par enregistrement destinée aux malvoyants »
(N’attends plus que le RV de formation pour installer le logiciel et voir d’autres détails purement techniques….)
Je passe vous voir dès que je peux, vous êtes …
« ma source d’OH clair »
Châle-heureuse-aimant MERCI pour vos messages,
délicieux quartiers de soleil déposés sur mes pages !
Encore un peu d’eau en vagues d’oh ….
Vague à l’âme
en vagues d’oh,
Tout était déjà
ce matin-là
« présage d’eau » …
le ciel subtilement lourd,
et, là-bas, tout au loin,
l’arbre parapluie,
les sentiers d’herbe,
devenus quais des songes,
les rives à compter les fils d’or
de l’infini …
Un + un = mille
mil à partager
mie-lie-AIME
lorsque les chiffres content
toute raison s’endort !
Et les oiseaux sont arrivés,
par mille-liés
en cohorte d’élèves
curieux et épris,
apprendre cet infini
par coeur
sur le bout de leurs doigts …
Du fond de ses prières,
le pèlerin les avait entendus !
Baigné d’amour soit
le toit qui accueille
des chemins la soie du coeur
et du coeur le don de soi …
Un, deux, trois
j’ai rencontré l’émoi
Un, deux
je recule d’un pas,
croyais le connaître
l’avais pourtant appris
par coeur
sur le bout de mes doigts …
Un, deux, trois
je repars
un peu plus riche qu’autrefois,
avec des grappes d’or
entre chaque sillon de doigt …
———————-
Je viens vous dire ici combien vos mots laissés dans mes allées fleurissent ma terre…
Ils sont tout à la fois
pluie, soleil et même vent,
chacun à sa façon
faisant germer dans mon coeur
l’envie de créer toujours et encore
et de marcher en aimant le lointain …!
Humblement
MERCI !
Baladins …à vos marques, prêts ?
Prêts, mais à quoi ?
A rire d’un rien ou rêver tout haut d’infini ….
Et pour les marques alors ?
Choisissez celles qui vous plairont, selon vos lignes d’horizon …
Vous voulez partir de la mienne ?
La voici !
Vous vous souvenez de cette p’tite ballade autour de chez moi, avec ce vieillard à la longue barbe dans laquelle je vous invitais à venir cueillir des étoiles, la rivière de l’Arnoult, les caravanes de corbeaux, parfaits saltimbanques, installées sur les marronniers, et les affreux grêlons qui nous tombèrent sans pitié dessus ?
Bien que le temps ne m’en laisse pas trop le loisir en ce moment, j’y suis retournée avec mon fidèle « coéquipier de chemin » !
Et je voulais juste vous dire (mais vous le redirai encore et encore) que rien n’est jamais pareil, même lorsque nous croyons tout connaître d’un lieu (et il en est d’ailleurs de même pour tant de choses !).
Contemplez plutôt ….non, redécouvrez …!
Et, en marchant…
j’ai fait éclore, dans le ventre chaud de mes pensées, ces sauvages émotions …
» De l’éclat de nos vies nous sommes les joailliers, sertissant sur nos craintes des silences en perles d’or et sur nos rires à venir des cascades de diamants » (Sabine)
« A chaque étincelle de joie, notre âme se souvient de la moindre lueur, du moindre son, comme si elle venait d’admirer le plus prestigieux des feux d’artifice » (Sabine)
Mais …
Si elle reportait la beauté de chaque instant dans un grand livre ?
Oh ! oui, cette simple idée m’exalte !
A quoi ressembleraient alors ses pages …
Pages d’herbier ou feuilles de partition ?
Qu’en pensez-vous ?
Ce jour-là, je m’en souviens encore, car il était humble !
Nous nous sommes gavés de lumière, d’amour, de mûres, d’intemporel …
Et
comme ce fut bon !!!
Dans la main de mon compagnon
Venez venez vous servir,
ces joyaux de la terre sont à tout le monde !
_______________
Je ne vous ai pas oubliés …
Ce chemin virtuel, vous le savez maintenant, compte autant pour moi que mes plus chers chemins parcourus à pied !
Quelques jours avant le 15 août, ma fille aînée « Gwen », en situation particulièrement difficile, nous a appelés.
Elle est donc chez nous depuis avec son petit « kirikou des îles » (notre petit-fils) et nous lui avons trouvé dès lors un logement à une quinzaine de kilomètres de la maison qu’elle occupera à la mi-octobre avec son enfant.
Il a bien sûr fallu transférer et établir des tas de dossiers, vu qu’elle change de département en venant s’installer en Charente Maritime.
Aussi, entre les méandres administratifs et l’aménagement à venir, nous sommes pris dans un sacré tourbillon !!!
D’autant plus que je vais être à nouveau mamie !!!!!!!!
« Au carnaval de ris-haut «
Au carnaval de ris-haut
regardez, regardez …
Le vieil arbre porte un paréo
tout brodé de caresses,
et les fleurs cordöes
se sont maquillées d’or
de feu
et de soleil !
Sur les sentiers volent à tout vent
des rubans de coulent-heures
Et ma plume sur les monts de terre
danse
comme une folle
en sublime pull-aux-vers ….
(Sabine)
Danser matines
marcher
sur les pas d’un matin
imbibé de merveilles,
voguer
sur les clapotis du temps
en pirogue de rêve,
mêler
à la symphonie du vent
les battements de son coeur,
et se sentir
viscéralement éveillé
à l’appel du bonheur !
(Sabine)
———————-
Je n’ai pu résister à vous adresser ce p’tit clin d’oeil matinal !
Je ne suis pas encore allée cogner à la porte de chacun et chacune d’entre vous, mais
………..je suis en chemin !
Dans le même temps, j’analyse un nouvel espace pour vous accueillir, en attendant le
transfert d’Overblog.